Critique

CINÉMA

Creative Control - la critique du film

Spleen postmoderne

Le 8 novembre 2016

Petit ovni cinématographique postmoderne, Creative Control ne tient pas de discours bien neuf sur nos sociétés contemporaines. Sa richesse thématique, bien qu’indiscutable, résulte d’une série d’emprunts un peu trop marqués à des cinéastes de légende. Décryptage.

Galerie Photos

  • birulune 26 janvier 2018
    Creative Control - la critique du film

    J’ai pensé à Canyon plutôt en le regardant avec des personnages" ad apetum" ( réduit à leurs appétits, souvent sexuel)et toujours la même pesante envie de se montrer, car le film est tout entier dédié Dickinson. On saura rien de lui a part cette longue chute inexorable qui emmène précisément la où il veut aller:vers lui et c’est tout.
    Bon film. Assez chiant pour se donner un petit aspect intello et un fond narratif cadré sur le coté obsessionnel des bobos
    Sa copine prof de yoga, son pote artiste et sa team de créatifs forment un panel de la jet set new-yorkaise tordant et jubilatoire.
    De vernissage en boite branchée entre deux scènes étouffantes de sa vie au travail ( on pense à Beigbeder 99 francs ou l’Idéal) ce gossbo est un peu un prophète dans le désert par son message franchement suranné:il veut kenne la meuf de son alter-ego masculin et il s’en mord les doigts.
    Pour revenir à la similitude avec Canyon, on voit les personnages comme des gosses bloqués psychologiquement au stade anal ( merci Freud) s’entortiller dans leurs propres turpitudes uniquement composées du désir enfantin pugnace qui consiste à vouloir ce que l’autre a et pas nous.
    Dans Canyon, Ellis éludait et trahissait en même temps son penchant pervers pour les triangles amoureux. Son double dansle film, un réal homo, suce l’amant de Lindsay Loan alors qu’il est déchiré par le chagrin. Kundera aussi parfois parlait de jalousie dans les couples. Mais jamais de la façon dont les deux jet-setteurs new-yorkais en parle, avec cynisme.

  • birulune 27 janvier 2018
    Creative Control - la critique du film

    Ellis est de la west Coast en fait et Dickinson parle surtout du stress au travail et de la libido en berne dans un couple sain et posé. Il est attiré par Sophie avant que son pote mette le grappin dessus et cette gamine de 18 ans est un rayon de soleil dans tout ce stress ambiant.
    D’où les lunettes Augmenta.
    Il allait pas se montrer en train de se tirer la nouille en pensant à cette aguichante bimbo complètement désinhibée.
    Soit

Votre avis

Votre note :
0 vote
Forum sur abonnement

Pour participer à ce forum, vous devez vous enregistrer au préalable. Merci d’indiquer ci-dessous l’identifiant personnel qui vous a été fourni. Si vous n’êtes pas enregistré, vous devez vous inscrire.

ConnexionS’inscriremot de passe oublié ?

aVoir-aLire.com, dont le contenu est produit bénévolement par une association culturelle à but non lucratif, respecte les droits d’auteur et s’est toujours engagé à être rigoureux sur ce point, dans le respect du travail des artistes que nous cherchons à valoriser. Les photos sont utilisées à des fins illustratives et non dans un but d’exploitation commerciale. Après plusieurs décennies d’existence, des dizaines de milliers d’articles, et une évolution de notre équipe de rédacteurs, mais aussi des droits sur certains clichés repris sur notre plateforme, nous comptons sur la bienveillance et vigilance de chaque lecteur - anonyme, distributeur, attaché de presse, artiste, photographe. Ayez la gentillesse de contacter Frédéric Michel, rédacteur en chef, si certaines photographies ne sont pas ou ne sont plus utilisables, si les crédits doivent être modifiés ou ajoutés. Nous nous engageons à retirer toutes photos litigieuses. Merci pour votre compréhension.