Le 8 décembre 2016
Blaxploitation et cinéma underground new-yorkais se croiseront lors de la nuit bis du 30 décembre 2016. Un programme ultra appétissant à venir déguster dès 20h30.
Depuis novembre 2012, le cinéma La Scala (63, boulevard Foch à Thionville en Moselle) vous invite chaque dernier vendredi du mois à ses désormais incontournables Nuits Bis soit un double-programme exceptionnel, une pause café bien méritée et une ambiance survoltée !
Vétéran de la guerre du Vietnam et ancien agent de la CIA, Black Dynamite est un adepte du kung-fu parfaitement redoutable qui ne se sépare jamais de son 44 Magnum et de son nunchaku. Sauf, bien évidemment, quand il s’agit de dévoiler son anatomie à ses très nombreuses prétendantes… Mais cet étalon à l’épaisse moustache et aux pantalons évasés se voit dans l’obligation de sortir de sa retraite lorsque Jimmy, son frère, est mystérieusement assassiné… Même le moins exigeant des fans de Blaxploitation ne pourra nier que la plupart des productions issues de ce courant cinématographique typiquement 70’s relèvent de l’anecdotique. Des séries B certes généreuses en fesses molles et bagarres fantaisistes mais surtout écrites et réalisées avec les pieds. De ce genre ultra codifié, Black Dynamite n’a su garder que le meilleur (look, bande son groovy, héros charismatiques…) offrant ainsi aux accros du cinéma d’exploitation un spectacle hautement réjouissant. Hommage sincère à tout un pan de la culture afro-américaine, Black Dynamite reste l’une des comédies les plus drôles de ces 10 dernières années… Tout simplement culte !
(Texte de Romain Néophyte)
Un panier en osier sous le bras, Duane Bradley atterri dans un hôtel mal famé de la 42ème rue de New York. Peu enclin à jouer le touriste, le jeune homme préfère éplucher l’annuaire téléphonique dans le but de localiser et rendre visite aux médecins qui l’ont soigné quelques années auparavant. Même si l’envie de vous dévoiler ce qui se cache dans le panier en osier est particulièrement forte, nous saurons rester muet… Il serait dommage de vous gâcher la surprise ! Sorti en 1982, Basket Case de Frank Henenlotter (Elmer, Frankenhooker, Bad Biology…) est un des chefs d’œuvres du cinéma horrifiques underground de nos glorieuses années 80. Un long-métrage tourné en 16mm pour un budget famélique avoisinant les 35000$ transgressif, brutal et étonnement poétique qui n’a rien perdu de son pouvoir de fascination. Bien évidemment, les effets spéciaux ont pris un petit coup dans l’aile et la piste mono s’avère un peu moins percutante que celle de l’imminent Rogue One mais dans ce dernier vous ne risquez pas de voir de panier en osier ! A ne manquer sous aucun prétexte.
(Texte de Romain Néophyte)
Galerie photos
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