Le 27 juillet 2012
- Acteur : Madonna
La Madone est venue s’expliquer sur sa position contre Marine le Pen et s’en est allée après quelques chansons...
La Madone est venue s’expliquer sur sa position contre Marine le Pen et s’en est allée après quelques chansons...
Quel intérêt que d’investir la salle mythique de l’Olympia pour livrer un show case de 45mn ? C’est la question que les fans furieux de Madonna se sont posés hier à la sortie du passage de la star dans le lieu culte fondé par Bruno Coquatrix. La chanteuse excessivement critiquée pour sa froideur lors de ses tournées épiques qui tournent autour de 2 heures d’effets spéciaux et de danses et chorégraphies spectaculaires, a livré le minimum syndical sur la scène de l’Olympia alors que ses fidèles avaient bravé la canicule pour attendre pour certains plus de 24 heures devant la salle boulevard des Capucines qui a accueilli les plus grands de Marlène Dietrich à Edith Piaf.
Réputée pour son acoustique et la proximité offerte avec le public, la salle de l’Olympia était l’occasion rêvée pour la madone de répondre aux critiques sur son playback (elle a d’ailleurs chanté en live) ou de revenir sur la polémique avec Marine Le Pen, soit 10 minutes de blabla pas inintéressants sur le coup, qui remet le FN à sa place.
Malheureusement, l’échange avec le public en furie a été de courte durée, moins de 10 titres interprétés dont deux derniers exclusifs à son passage à l’Olympia, Beautiful Killer mélangé à Die another day sur des images d’Alain Delon, et une reprise surprenante et violente de Je t’aime moi non plus de Gainsbourg. Alors que le fans en transe dans une chaleur difficilement soutenable sont plus que chauffés, Madonna tire une balle dans la bouche d’un danseur et un message d’amour apparaît à l’écran. Sur cet oxymore propre au titre, le spectacle s’arrête de la manière la plus radicale qui soit, sans rappel, sans jamais justifier sa présence sur une scène aussi réduite... Point d’improvisations, d’invités surprises. Même pas un au revoir. Madonna laisse son public sur la touche. Pour 90 euros le spectacle (prix des 3/4 des places, celles à 270 euros étant réservés à quelques VIP), on se demande bien l’intérêt pour la star d’offrir pareille facette. Huée par chacun, elle ébranle toutes les bonnes impressions laissées par son passage au Stade de France, complet une semaine et demie plus tôt (62.195 tickets vendus), où chacun en avait eu plein la vue avec une dynamique exceptionnelle et un final grandiose. Madonna devra corriger sa bévue, à Nice en août prochain, car désormais ce n’est pas à Marine Le Pen qu’elle doit des explications, elle les a données et celles-ci étaient tout à fait cohérentes, mais bien à ses fans.
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