Le 26 avril 2017
Le projet de biopic sur les débuts new-yorkais de Madonna provoquent une vive contestation de la star qui n’apprécie pas que l’on s’étende sur ses sulfureux débuts. Le point sur les autres films qui se multiplient autour de sa carrière longue de 35 ans.
A l’instar de Prince de son vivant, la chanteuse Madonna n’a jamais été de ceux qui aiment exploiter leur carrière passée à des fins commerciales.
Ses premiers pas new-yorkais ont pourtant toujours nourri la fascination de générations de fans, bâtissant l’iconographie de la chanteuse au look alors punk, vêtue de soutiens gorges et portes jarretelles apparents, décorée de crucifix en guise de boucles d’oreille. Sa vie de bohème, d’art et de dévergondage, fleurie au pop-art de Keith Haring, peinturlurée des portraits de son petit ami Basquiat, dans les quartiers populaires du New York mythique de la série The Get Down, elle l’évoque peu. Pourtant elle y a côtoyé les plus grands, dans l’underground, jusqu’au pape du pop art, Andy Warhol.
Aussi, c’est avec un agacement non feint qu’elle a appris la nouvelle publiée par Variety, lundi 25 avril : le studio Universal et le producteur Brett Ratner ont mis la main sur l’un des scripts les plus en vues d’Hollywood, écrit par Elyse Hollander, Blond Ambition.
Le scénario faisait partie en 2016, de la "Black List" de ces projets qui ont reçu les meilleurs échos de ceux qui les ont lus, mais qui n’avaient pas encore trouvé de studio preneur à la fin de l’année passée. Un script en or qui revient donc sur ses combats, son ambition pour atteindre la célébrité, avant la signature de son premier contrat, avec Seymour Stein, que la légende décrit comme ayant été signé sur le lit d’hôpital du nabab.
La star a aussitôt réagi sur Instagram rabaissant l’idée comme illégitime, le projet d’un usurpateur ("charlatan", en VO), puisqu’elle seule connaît les secrets de ces années décidément très convoitées.
En effet, nous rappelleront que deux documentaires autour de l’interprète de Like a Virgin et Holiday, font beaucoup parler d’eux en ce moment. Tout d’abord Strike a pose, qui retrouve les danseurs de sa deuxième tournée mondiale, Blonde Ambition, immortalisée par le documentaire sexy In Bed With Madonna (1991). Le film a été distribué au cinéma un peu partout dans le monde entre 2016 et 2017. En France, on a pu le voir en version courte sur Arte. Et l’on rappelera surtout Emmy and the Breakfast Club, de Guy Guido, en post-production, qui se concentre sur la fin des années 70, début des années 80. A l’époque, la chanteuse était également musicienne, et s’adonnait à la musique rock et punk dans le groupe d’un certain Dan Gilroy, connu aujourd’hui comme le réalisateur d’un certain Night Call. La classe.
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