Le 6 mai 2016
Après un premier single, Burn the witch, dévoilé quelques jours auparavant, les immenses Radiohead délivrent déjà un nouveau cinglé, Daydreaming, mis en scène par l’un des rois du Hollywood indépendant, Paul Thomas Anderson.
Après un premier single, Burn the witch, dévoilé quelques jours auparavant, les immenses Radiohead délivrent déjà un nouveau cinglé, Daydreaming, mis en scène par l’un des rois du Hollywood indépendant, Paul Thomas Anderson.
Radiohead réinvente une fois de plus l’industrie musicale. Après avoir distribué leur précédents opus de façon farouchement originale et indépendante, les Britanniques de Radiohead, groupe culte de la Britpop des années 90 (OK Computer), s’offre un retour marqué par une distribution peu canonique. Une fois de plus.
Un premier single, Burn the witch, lancé de façon soudaine mardi dernier, avec un vidéo-clip animé en forme d’hommage au païen The Wicker Man, le happy ending en plus, ravissait les fidèles. L’occasion pour les artistes de dénoncer une chasse aux sorcières, loin de Salem ou de la Liste Noire des années 50, en référence à l’affront fait aux migrants musulmans. Depuis, voici déjà un nouveau clip, cette fois-ci tout en image, riche de 6’20 de moments intenses d’étrangeté, où le réalisateur Paul Thomas Anderson en profite pour revenir à l’art de ses débuts (Fiona Apple...). L’expérience est totale, bien meilleur que les derniers opus cinématographiques d’Anderson (les déroutants The Master et Inherent Vice) et marqué par la présence hallucinée du gourou de Radiohead, Thom Yorke.
Moins expérimentales que les derniers singles du groupe, les deux nouvelles chansons semblent annoncer un Radiohead moins radical, quelque part entre No Surprises, Let Down ou l’envoutant Pyramid Song.
Deux single en 4 jours. Ok Computer men, mais quid de l’album ? Une sortie atypique un dimanche, ce dimanche en fait, vient d’être annoncée. En numérique évidemment.
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