Le 27 février 2015
- Nationalité : Français
- Date de sortie : 4 mars 2015
Studio naissant de développement indépendant français, OSome beaufine son premier bébé : White Night, un "survival horror" en N&B à la direction artistique de haute volée... pour une ambiance éminemment cinématographique !
Studio naissant de développement indépendant français, OSome beaufine son premier bébé : White Night, un "survival horror" en N&B à la direction artistique de haute volée... pour une ambiance éminemment cinématographique !
©2015 OSome Studio
L’argument : Dans la pénombre se cachent les secrets ! White Night est un survival horror narratif dont le récit se passe dans une ambiance jazz/film noir des années 30. Échoué et blessé au plus profond de la nuit après un accident de voiture, le joueur devra explorer une vieille demeure délabrée à la recherche d’aide et de réponses.
Notes : L’ensemble des militants s’activant à la noble reconnaissance du jeu vidéo admire l’événement créé par le Tribeca Film Festival d’un certain Robert De Niro, décidant de faire du jeu L.A. Noire un élément de la sélection officielle de la célèbre manifestation de Manhattan en 2011. L.A Noire, globalement encensé par la presse spécialisée, fut qualifié par Jeuxvidéo.com de "Jeu d’aventure de grande qualité, écrit et narré avec talent et efficacité. En y jouant, l’utilisateur ne peut s’empêcher de faire de multiples parallèles avec les meilleurs films noirs, appréciant les changements de rythme et surtout le respect d’un maximum de thèmes et de conventions qui font la renommée de ce courant". Mais au delà de ce succès critique vidéoludique, c’est de la symbolique de nivellement entre deux mondes parallèles, voire convergents, dont il est depuis question. Le territoire français est d’ailleurs loin d’être en reste sur cette problématique puisque c’est à Paris que se trouve Quantic Dream, le studio de développement de jeux vidéo fondé en 1997 et dirigé par David Cage et Guillaume de Fondaumière. Cage (grand cinéphile crédité aux scénarios des jeux qu’il développe), évoque régulièrement ses ambitions de métissage entre le septième art et le jeu vidéo. Quantic Dream est même internationalement réputé pour son studio de capture de mouvements, considéré comme "à la pointe de la technologie". Fin 2010, le studio a intégralement rénové son plateau afin de permettre une capture simultanée des mouvements faciaux et de corps, poussant encore un peu plus en avant la réflexion-polémique sur le devenir des acteurs de "chair et de sang". Le tout récent OSome, pour sa part, a été fondé par trois anciens talents issus de notables studios français : Dontnod (créateur du jeu Remember Me) et le susnommé et célèbre Quantic Dream. Et c’est bien ce noyau de seulement trois comparses (temporairement renforcé pour le développement relativement complexe du jeu White Night) qui boucle actuellement l’un des projets indépendants de 2015 à suivre de très près. Ce jeu d’aventure à la 3ème personne, en noir et blanc, mixant des phases dites de "puzzles" et d’autres de "Survival Horror" pur, semble lui aussi tout droit tourné vers le cinéma. Agrémenté d’une incroyable direction artistique, White Night est un hommage confluant, dont les "vignettes" devraient naviguer entre les chefs-d’œuvre La Nuit du chasseur et Psychose. Les captures rappelant certains plans photographiés par Stanley Cortez (qui éclaira aussi bien les films de Fritz Lang que d’Orson Welles), on ne peut qu’être impatients de prolonger ce débat complexe sur les passerelles entre les deux arts. Peut-être est-on enfin entrer dans l’ère où des personnages tels que Yannick Dahan, glorifiant "Deux formes d’art, même si le jeu vidéo est encore perçu comme un délire de mioches, que j’ai très vite refusé de hiérarchiser et qui dans les 10 années qui ont suivi, se sont mêlées jusqu’à devenir intrinsèquement liées", ont enfin droit de cité. Quoi qu’il en soit, le rendez-vous est pris pour une méditation... manettes en mains !
©2015 OSome Studio
Galerie photos
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