Lillah Hallah filme le combat d’un corps contre les mœurs sociales qui ploient sur lui, dans une esthétique haute en couleurs, teintée de féminisme et d’émotions.

Un film poétique et mélancolique sur la perception du deuil, le cheminement intime et les explications irrationnelles qu’il inclut, porté par une protagoniste vibrant au rythme de la mer, et des chants imaginaires qu’elle porte en elle.

Une plongée dans l’intime, qui suit la trace personnelle de la réalisatrice, pour se mêler à d’autres parcours plus universels, tout cela à travers un fil rouge poétique et organique : le sang.

Un film d’une grande sobriété dans sa forme, à la frontière de la fiction et du documentaire, qui transporte le spectateur dans les tourments d’un combat intime, pour la liberté de choix.

Quatre instants de vie suspendus, comme extraits d’un arrière-plan de crise sanitaire. Cristi Puiu parvient une fois de plus à nous embarquer dans le quotidien réaliste de ses personnages.