Formellement, le dernier Ridley Scott s’impose aux spectateurs comme une œuvre magistrale, tant par la qualité de ses décors et de ses costumes, que par sa photographie. Il est aisé d’user de superlatifs pour l’évoquer. Sur le fond, Prometheus ne se vautre pas dans l’argile originelle. Bien au contraire. Le scénario, tissant des liens avec Alien le huitième passager, puise allégrement dans la mythologie grecque et propose une certaine vision anthropogénique non exempte d’une réflexion métaphysique. Hautement recommandable.

Marie Monique Robin brosse un tableau en rouge sang et en noir terreur du visage de la guerre post 11 septembre 2001 contre l’axe du mal.

Loin de tomber dans le documentaire bavard ou parfaitement contemplatif, Nous resterons sur Terre propose une mise en perspective des paysages naturels et manufacturés et convie à la fois l’intelligence et l’émotion du spectateur autour de la question du développement durable.

Les secrets inavouables de l’industrie pharmaceutique, celle qui a su faire rimer Médiator avec Médicamenteur. Révoltant et passionnant ! Un document à consommer sans modération.

Un très bon documentaire décryptant, avec beaucoup de perspicacité, l’usage que font les banques de notre argent et par delà la notion de développement dit durable dont on estampille les produits financiers, par effet de mode.

Un petit pavé dans la marre lactée de la production industrielle où l’on apprend que le producteur de fromages au lait cru n’est pas un dangereux criminel.

Une seconde saison en demi-teinte qui se suivra d’un œil distrait mais où les réalisateurs risquent de perdre les spectateurs dans un récit trop labyrinthique.

Vous avez le cafard, une araignée au plafond ? Complétez donc votre collection d’insectes avec de nouveaux épisodes de Minuscule.

Mariage déjanté et au combien réussi de craquants personnages d’animation et d’une campagne rêvée. Retour de nos insectes favoris qui avaient fait les heures joyeuses de millions de téléspectateurs...

Rien de mieux, pour chasser les coups de cafard de la rentrée, que de retrouver Oggy, gros chat bleu, et son univers déjanté inspiré des séries animées des années 40 - 50.