Après le sympathique Seuls Two, co-réalisé avec son compère Eric Judor, Ramzy Bedia réalise son premier film en solitaire et signe une comédie sympathique mais inaboutie. Reste un bel effort à saluer, riche de poésie et d’absurde.

L’éditeur Blaq Out continue la réédition de l’œuvre de Fréderick Wiseman avec un volume deux au contenu gargantuesque. Model, tourné en 1980 au sein de l’agence de mannequins Zoli à New-York, dresse le portrait caustique mais tendre d’un univers où le factice devient palpable et, finalement, bien vivant.

Sorti au Canada en 2014 , La Chanson de l’Éléphant débarque dans l’Hexagone deux ans plus tard, bien aidé par le succès grandissant de Xavier Dolan, le réalisateur prodige de Mommy et Laurence Anyways. Drame en huis-clos plutôt réussi, le film confirme le talent du jeune réalisateur devant la caméra, entouré par un casting sans fautes et un Bruce Greenwood tout en subtilité.

A l’occasion de la sortie en dvd du documentaire L’humour à mort, Pyramide Video édite un coffret réunissant l’hommage aux victimes des attentats de novembre, accompagné d’un autre documentaire de Daniel Leconte, C’est dur d’être aimé par des cons. Malgré un traitement sans prise de risques, quelques moments de grâces émergent.

A l’occasion de la sortie de son nouveau film, Bryan Cranston a rencontré la presse pour discuter de Dalton Trumbo, de politique américaine et (un peu) de Better Call Saul. Morceaux choisis (on a tout pris).

Série noire brillante, Bloodline enchante par son atmosphère de polar dans un monde trop beau pour être honnête, et magnifie des personnages complexes qui gagnent encore en profondeur au crépuscule de cette deuxième saison.

Cartoon live révolutionnaire créé il y a déjà 26 ans, Parker Lewis ne perd jamais à influencer bon nombre de séries devenues cultes aujourd’hui. D’une modernité et d’une inventivité hallucinante, la série de Clyde Philips et Lon Diamond débarque enfin en DVD. Une belle manière de rendre à Cesar ce qui appartient à César.

La série culte de HBO s’offre une sixième saison qui se libère de la trame narrative imposée par l’auteur des romans, George R.R Martin. Malgré une réalisation toujours aussi flamboyante et des personnages forts, la série s’essouffle à vouloir trop en dire en trop peu de temps.

Plongée efficace dans le Los Angeles des années 60, Aquarius ne révolutionne rien mais offre un programme réjouissant grâce à un David Duchovny impérial et un scénario bien plus complexe qu’il n’y parait.

Après un épisode mythologique, la série revient pour un deuxième épisode pas si "indépendant" que ça. Et entérine le retour de Mulder et Scully comme s’ils n’étaient jamais partis.