Bertrand Bonello

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Bertrand Bonello, médecin légiste de l’âme et du corps

Quatre longs métrages et déjà dans la cour des grands.

Bertrand Bonello a déjà ses inconditionnels. Quelque chose d’organique (1998) le plaçait d’emblée dans la nouvelle génération des cinéastes cherchant à démêler l’écheveau de la relation charnelle et intellectuelle. Ni Breillat, ni Despente, Bonello cherche quand même à cerner ce je-ne-sais-quoi de viscéral qui taraude ses personnages. Son second long métrage poursuit ce travail de chercheur. Le pornographe entreprend en effet une sorte d’autopsie du désir moribond d’un réalisateur de film X blasé par le sexe, les femmes et, d’une manière générale, par toute relation. Une scène de fellation non-simulée a valu à ce film une demande d’interdiction par une association choquée et, par la même occasion, une publicité toujours bienvenue. Mais le réalisateur se défend de faire du "porno intellectuel".
Tiresia, son troisième long métrage, suscite d’ores et déjà une levée de bouclier. A Cannes, les aficionados assimilent le jeune réalisateur à Dreyer, Bresson, Pialat ou Cavalier ; les détracteurs n’y voient au contraire que gratuité vaniteuse. Il faut dire que Bertrand Bonello n’a pas froid au yeux : Tiresia se réfère directement au mythe grec de Tirésias. L’aveugle devin devient un beau travesti brésilien. La métamorphose sexuelle n’a plus lieu par le truchement de Zeus, mais par celui de Terranova (interprété par Laurent Lucas) qui prive de ses hormones cette "femme à pénis". L’identité sexuelle reste ainsi le fil conducteur d’une œuvre commencée sous le signe de la polémique et de l’ambition.
Bertrand Bonello est venu au cinéma par les sentiers de la musique classique, ce qui explique sans doute la présence de Beethoven dans Tiresia. Après avoir accompagné pendant six ans de nombreux artistes français comme Françoise Hardy, de Palmas et Carole Laure, Bertrand Bonello décide en 1997 de se consacrer entièrement au cinéma, auquel il s’est déjà essayé avec trois courts métrages et deux documentaires.

Filmographie

 Quelque chose d’organique (1998)
 Le pornographe (2001)
 Tiresia (2002)
 Cindy, the doll is mine (2005)
 My new picture (2007)
 De la guerre (2008)

Lire notre interview de Bertrand Bonello

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