Dans le cadre d’une série de concerts consacrés aux musiques des films du maître du suspense, la Philharmonie de Paris a eu la très bonne idée de donner à voir et à entendre The Lodger, Les Cheveux d’or, en version française (1926).

Ce coffret rassemble de magnifiques estampes japonaises signées par le célèbre atelier Hiroshige, qui permettent de saisir la splendeur de l’ukiyo-e.

Cet ouvrage savant est un complément de lecture au très beau catalogue de l’exposition que consacre, cet automne, le Louvre, à l’œuvre de Léonard de Vinci. Une manière d’approcher celui qui incarne le génie humain, à travers ce que Giorgio Vasari appela à son époque la modernité de style. Hommage dithyrambique à celui qui par l’interprétation des mesures de la tradition picturale, les surpassa.

Emboîter le pas étrange du fameux peintre, court sur pattes, pour découvrir le Paris de la Belle Epoque et pouvoir en visiter ce qu’il en reste de nos jours, voilà l’ambition de ce livre réussi, à la fois essai historique, carte au trésor des lieux bohèmes montmartrois et biographie illustrée. L’ouvrage accompagne l’exposition rétrospective de la rentrée, consacrée à l’artiste.

C’est lors d’un dîner ennuyeux, c’est dans une cabine de train, pendant une marche à la campagne, on se consacre intensément à l’écoute d’un inconnu, touché par la sincérité de sa parole et la liberté dont il jouit à se dévoiler. Deux heures de la lecture du "monstre" rapprochent de ces moments de sincérité où on ne voit plus le temps passer et l’on se dit tout sans craindre d’être jugé.

Nous le savons tous depuis le film Terminator, l’avènement des machines n’augure rien de bon pour le genre humain. La crainte de leur autoritarisme est de plus en plus fondée quand elle n’est pas déjà admise par un grand nombre d’entre nous. Cathy O’Neil décrit comment les mathématiques et la révolution informatique qui les anime sous forme d’algorithmes, nous privent, en bonne logique, de notre liberté.

Existe-t-il un gène vocal dans la famille McFerrin ? On connaissait les interprétations a cappella du père Bobby, voici dans la lignée soul, la petite Madison. Cette jeune new-yorkaise nous fait entendre ses compositions chorales au Supersonic à l’occasion du Picthfork Festival.

Pour la sortie de leur nouvel album, le jeune quatuor à cordes Hermès donnait à entendre un florilège de Ravel, Dutilleux, Debussy, dans les profondeurs feutrées du Silencio.

André Manoukian, petit-fils d’expat’ arménien, présente son album "Apatride" et hisse pour un soir le Trianon au sommet de l’Ararat*.

Geisha lounge, Agnès Gayraud l’interprète de La Féline, dévoile sa sensibilité contenue de chanteuse pop sur lit de riffs névrotiques.