Fabrice Prieur

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La relève - Clint Eastwood - critique

Deux flics dissemblables sont chargés de pister un chef de gang spécialisé dans le vol de voitures de sport. Clint Eastwood, entre deux films qui lui tenaient à cœur, tournait ce petit polar dynamique au second degré assumé.

La princesse errante - Kinuyo Tanaka - critique

Japon, fin des années 1930, une jeune aristocrate va avoir un destin aussi tragique qu’exceptionnel. Cette quatrième réalisation de la japonaise Kinuyo Tanaka, belle fresque historique, est aussi son film le moins personnel.

Rien qu’un cœur solitaire - Clifford Odets - critique

À Londres, un homme, asocial et rêveur, revient chez sa mère après plusieurs années passées sur la route. Trop littéraire et bavard, ce premier film du dramaturge Clifford Odets comporte néanmoins quelques scènes réussies. Cary Grant y est étonnamment à contre-emploi.

Section des disparus - Pierre Chenal - critique

Un homme marié à une riche héritière a une liaison avec une danseuse. Il s’agit du seul film disponible sur les huit que tourna le cinéaste français Pierre Chenal en Argentine. Bien qu’inégal, il représente une véritable curiosité.

Maternité éternelle - Kinuyo Tanaka - critique

Une mère de famille, qui s’ennuie auprès de son mari dépressif, se découvre des qualités pour la poésie. Très beau mélodrame féministe sans tabou signée de Kinuyo Tanaka, actrice japonaise qui fut la seule à passer derrière la caméra dans le Japon des années 1950.