Frédéric de Vençay

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Océans - la critique

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Ce qui réjouit surtout dans "Océans", c’est cette maîtrise technique et ce sens de l’image, qui font de la Nature un monde immédiatement cinématographique. Les réalisateurs, au-delà de leur budget pharaonique, ont une grande puissance de vision et donnent beaucoup d’ampleur à leurs micro-récits animaliers ; comme dans "Microcosmos", les images sont captivantes et de toute beauté. Quant au message écolo, il est un peu trop lourdement asséné, malheureusement (J. Perrin étant assez mégalo pour se mettre en scène avec son bambin, au milieu d’une avalanche d’effets visuels).

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Le drôle de Noël de Scrooge - la critique

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Un objet curieux, pas vraiment enthousiasmant mais pas raté non plus, qui déjoue ses attentes "Christmas-friendly" : se présentant comme une féerie disney, le film bifurque vite vers une série de visions très dark, complètement insoutenables pour n’importe quel bambin de moins de 8 ans. La mièvrerie et le moralisme bon ton du final sont ainsi finement contrebalancés. On salue l’audace et la puissance d’expression de Zemeckis, mais on n’adhère toujours pas à la voie curieuse (la motion capture) dans laquelle il s’est engouffrée depuis 5 ans : ok, sa technique d’animation permet de produire (…)

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Tetro - Francis Ford Coppola - critique

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Coppola prouve une fois de plus qu’il est l’un des plus grands cinéastes américains de son temps : Tetro, sa liberté absolue, son amour du cinéma et de l’Art en général, sa constante recherche plastique, sa force émotionnelle, ses instants de grâce, ses comédiens géniaux (Vincent Gallo, enfin à sa juste valeur !), tout tient de l’éblouissement.

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Invictus - Clint Eastwood - critique

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La réussite d’Eastwood : appliquer le même traitement humaniste aussi bien à ses drames intimes ("Gran Torino", "Million dollar baby", "Sur la route de Madison" : sans hésitation ses meilleurs films) qu’à ses grandes fresques historiques ("L’Echange", le diptyque Iwo Jima) . "Invictus" ne déroge pas à la règle, dessinant en creux un portrait de Nelson Mandela en homme juste et en redoutable stratège politique - un double versant traité sans angélisme, résumé par une formule : "ce n’est pas un calcul politique, c’est un calcul humain". A ce petit jeu, Morgan Freeman est évidemment (…)

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Shutter Island - Martin Scorsese - critique

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Scorsese investit l’île-prison de Shutter Island, mais aussi tout un pan de cinéma de genre : suspense policier, film horrifique, délire psychiatrique... Le cinéaste newyorkais multiplie les citations tout en y apposant sa patte grandiose (quelle mise en scène !), et met en place un réseau de correspondances et de significations vertigineux, qui fera toute la clé (multiple ?) de son intrigue. DiCaprio, immense acteur hanté et intense, n’en finit plus de marquer au fer rouge notre sensibilité de spectateur. Un grand film, comme prévu !

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Revenge - Susanne Bier - critique

L’Oscar du meilleur film étranger 2011 ! Si bien que cela ? "Les effets pervers de la vengeance" pour les nuls ? Mieux que ça, le récit sensible d’une éducation. Malheureusement, le retour de Susanne Bier est alourdi par quelques errances stylistiques.

Blackthorn - la critique

Fruit du mariage entre la mythologie américaine et le talent ibérique, Blackthorn donne une (fausse) suite au classique de George Roy Hill et préfère l’aventure humaine aux coups de feu.

Le rideau déchiré - Alfred Hitchcock - critique

Un peu mal aimé, boudé à sa sortie, Le rideau déchiré n’est sans doute pas le meilleur Hitchcock, mais n’en demeure pas moins une mécanique à suspense parfaitement huilée. Un régal.

Le Quattro Volte - la critique

Plus qu’un espoir du cinéma italien, Michelangelo Frammartino s’affirme comme un espoir pour le cinéma mondial. Ni fiction, ni documentaire, Le Quattro Volte ouvre une parenthèse poétique et naturaliste sur notre monde, qu’il réenchante avec les artifices les plus simples. Immanquable.

Tournée - la critique

Très prometteuse sur le papier, un poil inachevée sur grand écran, la "tournée" de Mathieu Amalric demeure un beau moment de cinéma, totalement illuminé par les sirènes de son casting. Attachant.

Lost : bilan de la saison 6

Décevante pour les uns, époustouflante pour les autres, déroutante pour tous, la dernière saison de Lost a assuré le spectacle, sans dévoiler toutes ses clés cependant...

Le mot de la fin pour Lost

La série phare créée par J.J. Abrahams est sur le point de dévoiler tous (?) ses mystères...