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Infectés (Carriers) - la critique

Pas grand-chose à se mettre sous la dent dans ce pseudo-film d’horreur finalement plus proche de la SF d’anticipation. Si certains enjeux psychologiques sont plutôt intéressants, notamment la relation entre les deux frangins, l’ensemble laisse plutôt indifférent. L’ennui s’installe très vite. Un oeil assoupi pour ce tout petit film qui aurait du rester un DTV.

Prince of Persia, les sables du temps - la critique

Gros pâté kitsch bourré d’effets spéciaux digitaux indigestes, la nouvelle production Bruckheimer veut en mettre plein la vue avec une absence d’histoire consistante. Entre deux scènes d’action, l’acteur principal a bien du mal à faire exister son personnage. Il faut dire que le scénar est plat, la réalisation inepte et l’emballage esthétique hideux. On passe.

The Crazies - la critique

Merci à Frédéric Mignard de défendre ce très bon remake qui se fait injustement démolir par la presse. Effectivement, si l’aspect politique de l’oeuvre de Romero est moins présent, la charge contre l’armée et toute forme de paranoia organisée par l’Etat est très efficace. Outre cet aspect intelligent, le film multiplie les scènes de frousse avec bonheur et se termine avec une conclusion digne de celle de "the mist", autre grand oublié du film de genre de ces dernières années. La réalisation est superbe et les acteurs sont excellents. Que demander de plus.

Rabia - La critique

Certes, le symbolisme social du film n’est pas toujours léger, mais la maestria formelle du cinéaste, ainsi que sa capacité à orienter le récit là où on ne l’attend pas forcent le respect. Les acteurs sont excellents, l’ambiance est étouffante et la résolution très belle. Laissez-vous tenter.

Les moissons du ciel - Terrence Malick - critique

Loin de moi l’idée de remettre en cause le talent visuel et formel du cinéaste Terrence Malick, mais une fois de plus ce très joli diaporama de blés battus par les vents est d’un ennui absolu. Les personnages sont inconsistants et les saynètes se succèdent sans véritable lien narratif au point que l’on décroche rapidement. Au moins, on peut dire que le cinéaste a une thématique et un style bien à lui puisque l’on retrouve les mêmes qualités et les mêmes défauts dans le très surestimé Nouveau monde, un autre puissant somnifère, non remboursé par la Sécu.

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Le coeur a ses raisons, saison 1 - la critique

Sans nul doute le plus grand éclat de rire de ces dernières années. Tous ceux qui aiment l’humour absurde des ZAZ doivent impérativement se précipiter sur ce monument qui n’a même pas réussi à se frayer un chemin dans les grilles des programmes télé, pourtant si peu friands en oeuvres de qualité. Hilarant.