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The American - la critique

Absolument pas révolutionnaire, ce film ressemble à s’y méprendre au Ghost dog de Jarmush. C’est lent comme un Melville, mais c’est également joli à regarder et plutôt poignant vers la fin.

Arthur 3, la guerre des deux mondes - la critique

Certes, c’est toujours aussi facile, aussi bien dans l’écriture paresseuse que dans les gags ras de plafond, mais soyons honnêtes, cela fonctionne la plupart du temps. Les effets spéciaux sont bons, l’action ne cesse d’aller à cent à l’heure et les mômes sont morts de rire dans la salle. De quoi passer un bon moment sans se prendre la tête.

Elle s’appelait Sarah - la critique

Très beau film, Elle s’appelait Sarah est surtout une belle réflexion sur la mémoire et l’histoire. Tout en faisant appel à une émotion naturelle lorsque l’on évoque une période aussi difficile, le cinéaste ne tombe pas dans le piège du mélo et parvient à nous bouleverser par petites touches. Il est servi par une actrice exceptionnelle, la toujours formidable Kristin Scott Thomas. Une très beau film à recommander à tous. Il peut également faire l’objet de séances scolaires pour les lycéens qui doivent plancher pour le Bac sur le devoir de mémoire.

The Social Network - David Fincher - critique

David Fincher tourne en rond. Non seulement son nouveau film n’est pas un trip visuel comme il sait les faire puisqu’on retrouve une réalisation classique, mais en plus il oublie les spectateurs en cours de route en multipliant les longs discours codés que seuls comprendront les fans d’ordi et d’internet. Parfois incompréhensible pour qui n’est pas webmaster, son film est ennuyeux. 2 heures pour dire que le fondateur de Facebook est un con, c’est un peu long. D’autant qu’on s’en doutait un peu.

Kaboom - Gregg Araki - critique

Et un Araki de plus. Comme toujours formellement brillant, comme toujours foncièrement kitsch et drôle, comme toujours foutraque et bordélique. Mais également comme toujours un peu superficiel et vain, notamment dans une dernière partie qui tente d’organiser un minimum le bordel ambiant en une intrigue totalement artificielle. On ne croit pas une seconde à son complot d’une secte millénariste. Kaboom a également le défaut de ressembler comme deux gouttes d’eau à ses précédents films et n’apporte donc rien à sa filmographie. Cela dit, cela reste toujours pêchu et très agréable à regarder.

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Le coeur a ses raisons, saison 1 - la critique

Sans nul doute le plus grand éclat de rire de ces dernières années. Tous ceux qui aiment l’humour absurde des ZAZ doivent impérativement se précipiter sur ce monument qui n’a même pas réussi à se frayer un chemin dans les grilles des programmes télé, pourtant si peu friands en oeuvres de qualité. Hilarant.