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Blitz - la critique

Un divertissement britannique balisé mais qui sait aller droit au but et qui bénéficie du savoir-faire d’un réalisateur correct et d’un casting bien choisi. On passera aisément sur le sous-texte légèrement facho, car tout ceci est dynamité par un humour bienvenu. Sympa.

Balada triste - la critique

Comme souvent avec le cinéaste, on frise l’indigestion dans ce Balada triste qui part un peu trop dans tous les sens et qui finit dans une hystérie qui lasse. C’est d’autant plus dommage que le début est excellent et que certaines séquences sont prodigieuses. La note est donc une moyenne qui reflète le meilleur q’apporte le film, mais aussi le pire dans lequel il est capable de se fourvoyer. Foncièrement foutraque et inégal.

J’ai rencontré le diable - Park Chan-wook - critique

Absolument brillant, ce nouvel opus coréen confirme la maîtrise des réalisateurs locaux. Non seulement J’ai rencontré le diable est d’une incroyable violence (au-delà du moindre film dit d’horreur), mais il comporte en plus une réflexion très intéressante sur la vengeance et son inutilité. Parfois limite sur le plan idéologique, le film esquive en dernier ressort le fascisme rampant pour affirmer un point de vue plus nuancé. Et puis quelle maîtrise formelle. Assurément l’un des grands films de l’été.

Rubber - Quentin Dupieux - critique

Evidemment, l’ensemble est original et l’aventure du pneu est fort sympathique, notamment dans sa volonté parodique, ainsi que dans son aspect gore. Pourtant, la mise en abime opérée par le cinéaste est maladroite et même énervante. Cette volonté de se donner un alibi intello ne sert vraiment à rien et empêche Rubber d’être un bon gros Z décompléxé. Dommage.

Resident Evil : Afterlife 3D - la critique

Du bon gros cinéma bis. Voilà ce qu’est ce 4ème volet de la peu brillante série Resident Evil. Fun, décomplexé et assez con, l’ensemble se suit avec un plaisir coupable entre rires et vrai moment de pur bonheur. L’histoire n’est pas plus mauvaise que d’habitude, les effets spéciaux sont moyens et la 3D pas terrible, mais on s’en fiche. Si on laisse son cerveau à l’entrée, on passe un bon moment, d’autant que la réalisation n’est pas catastrophique.

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Le coeur a ses raisons, saison 1 - la critique

Sans nul doute le plus grand éclat de rire de ces dernières années. Tous ceux qui aiment l’humour absurde des ZAZ doivent impérativement se précipiter sur ce monument qui n’a même pas réussi à se frayer un chemin dans les grilles des programmes télé, pourtant si peu friands en oeuvres de qualité. Hilarant.