Joseph L. Mankiewicz

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Joseph L. Mankiewicz, raconteur d’histoires

Né en Pennsylvanie en 1909 dans une famille d’origine polonaise, Joseph L. Mankiewicz quitte les États-Unis pour Berlin en 1928, après de brillantes études de lettres. Il y travaille quelque temps pour la UFA, en tant que sous-titreur, puis fait le voyage de retour, direction Hollywood, où il arrive au moment de la révolution du parlant et l’émergence d’un nouveau métier, celui de dialoguiste. C’est à cette activité qu’il est employé, ainsi qu’à celle de scénariste, avant de devenir producteur à la MGM (de John Ford et Fritz Lang entre autres). Il lui faudra attendre 1946 pour réaliser son rêve, un premier long métrage Dragonwyck (Le château du dragon). Quatre ans plus tard, il sera reconnu comme un très grand réalisateur avec All About Eve (Ève...) qui lui vaudra l’Oscar du meilleur film et le Prix spécial du jury à la Mostra de Venise. Parmi ses films les plus réussis (il n’en a tourné qu’une vingtaine), citons Julius Caesar (Jules César, 1953) avec de jeunes acteurs en pleine ascension, Marlon Brando et James Mason ; The Barefoot Contessa (La comtesse aux pieds nus, 1954), dans lequel il a su tirer la quintessence de la star Ava Gardner ; et Suddenly Last Summer (Soudain l’été dernier, 1959), adapté de la pièce de Tennessee Williams, servi par un trio formidable (Elizabeth Taylor, Katharine Hepburn et Montgomery Clift) ; de même que sa toute dernière réalisation, Sleuth (Le limier, 1972), que l’on peut considérer comme une synthèse de son cinéma, un testament en quelque sorte. Notons aussi qu’il a participé à la galère de Cleopatra (Cléopâtre, 1960), en reprenant le tournage après que Rouben Mamoulian l’ait abandonné. On a pu reprocher à Mankiewicz l’aspect « théâtre filmé » de son cinéma. Il est vrai que dans tous ses films transpirent ses anciens métiers de scénariste et dialoguiste (la construction par flash-back, l’usage de la voix off, les dialogues très finement ciselés). N’empêche, c’est un vrai raconteur d’histoires et, comme le dit Godard, c’est « un des plus brillants réalisateurs américains... et l’homme le plus intelligent de tout le cinéma contemporain. » Dont acte. Joseph L. Mankiewicz est mort en 1993.

Filmographie

(réalisation, longs métrages de fiction)

 Le château du dragon (Dragonwyck, 1946)
 Quelque part dans la nuit (Somewhere in the Night, 1946)
 Un mariage à Boston (The Late George Apley, 1947=
 L’aventure de Madame Muir (The Ghost and Mrs Muir, 1947)
 L’évadé de Dartmoor (Escape, 1948)
 La maison des étrangers (House of Strangers, 1949)
 Chaînes conjugales (A Letter to Three Wives, 1949)
 La porte s’ouvre (No Way Out, 1950)
 Eve (All About Eve, 1950)
 On murmure dans la ville (People Will Talk, 1951)
 L’affaire Cicéron (Five Fingers, 1952)
 Jules César (Julius Caesar, 1953)
 La comtesse aux pieds nus (The Barefoot Contessa, 1954)
 Blanches colombes et vilains messieurs (Guys and Dolls, 1955)
 Un Américain bien tranquille (The Quiet American, 1958)
 Soudain l’été dernier (Suddenly Last Summer, 1959)
 Cléopâtre (Cleopatra, 1963)
 Guêpier pour trois abeilles (The Honey Pot, 1967)
 Le reptile (There Was a Crooked Man, 1970)
 Le limier (Sleuth, 1972)

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