Sébastien Schreurs

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Pater - La critique

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Sous des dehors minimalistes, "Pater" brasse large ; passant du microcosme au macrocosme. On tient là le meilleur film français de l’année, rien de moins ! Cela valait bien 17 minutes d’applaudissements à Cannes...

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Des hommes et des dieux - Xavier Beauvois - critique

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Touché par la grâce divine, Xavier Beauvois s’élève à la perfection en relatant le calvaire des moines de Tibhirine, sacrifiés sur l’autel du terrorisme. A l’heure où le débat sur la religion s’embrase à la vitesse d’un feu de paille, Beauvois pose le problème en rejetant les différends idéologiques et leurs conséquences funestes (la symbiose est totale entre les musulmans et les chrétiens du village algérien) ; mais encore plus en éradiquant les amalgames faciles qui conduisent inévitablement à l’intolérance. Effectivement, il illustre astucieusement le terrorisme en le liant à un (…)

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Alice au pays des merveilles - Tim Burton - critique

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"The imaginarium of director Burtonus" Mis à part ses deux summums ("Ed Wood" et "Big Fish"), "Alice" est la clé la plus accessible pour nous immiscer dans l’univers gothique et fantasmagorique de Tim Burton qui est celui du droit à la différence. Comme le dit si bien le papa d’Alice, les gens exceptionnels sont des fous (cela me fait penser au titre du film de Barbosa "les gens normaux n’ont rien d’exceptionnel"). Malgré tout, ce père disparu trop tôt (comme celui du créateur de "Edward aux mains d’argent") a eu le temps de lui inculquer des valeurs anticonformistes qui lui permettent de (…)

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Biutiful - la critique

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L’exploit de Inarritu sur "Biutiful" est double... Maintenir la barre aussi haute que "Babel" et livrer une histoire aussi crédible et déchirante sans l’aide de Arriaga. Du très très grand art enrichi par l’interprétation inouïe de Bardem. Le jury de Cannes a eu un culot monstre (et un fameux complexe d’infériorité) en le privant à nouveau de la Palme d’or...

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Les petits mouchoirs - Guillaume Canet - critique

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Le coup d’essai de Canet à la réalisation ("Mon idole") laissait entrevoir de belles ambitions pour la suite. Hélas, "Ne le dis à personne" évitait le pire grâce au dévouement sans bornes de son pote Cluzet (magistral comme souvent). Ici, il touche le fond en plagiant lamentablement "Les copains d’abord" de Kasdan et l’univers intimiste de Sautet qui le mène droit au désastre dans un dernier quart d’heure complètement risible. Même Cluzet n’est pas à son affaire, c’est tout dire...

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30 minutes maximum - la critique

Ruben Fleischer tente de nous flouer en "célébrant" les films d’action explosifs adressés aux teenagers qui n’étaient pas encore nés lors de leur sortie sur grand écran ! Cette fois-ci, la rouerie reste bloquée au point mort, si ce n’est en toute fin de parcours...

The Artist domine les nominations des Golden Globes 2012

De l’autre côté de l’Atlantique, c’est un film français, The Artist, qui domine ces nominations. De bon augure pour les prochains Oscar, où Jean Dujardin serait alors le premier acteur français à être récompensé de la statue dorée ?!

Medianeras - la critique

Articulé autour de deux personnes de sexe opposé, l’Argentin Gustavo Taretto bâtit un premier film drôle, subtil et fort attachant sur la difficulté à communiquer et à trouver l’âme sœur nonobstant l’émergence des réseaux sociaux sur Internet. Indubitablement, la séduction prend !

24ème European Film Awards : le Palmarès

On prend les mêmes et on recommence ! En effet, les films récompensés lors de cette 24ème édition étaient déjà soit en lice pour la Palme d’or à Cannes en 2011, soit parmi les grands vainqueurs des Oscar 2010...

Balada triste - la critique

Cette farce foisonnante, excentrique et baroque permet à Alex de la Iglesia d’user à outrance d’un humour corrosif contre le totalitarisme franquiste. Dommage que la mise en scène éblouissante soit quelque peu ternie par un récit qui part en vrille.

Xanadu - la série évènement d’Arte

À partir de ce soir, la série Xanadu, diffusée sur Arte, nous fait pénétrer dans les coulisses du cinéma porno. Chaud devant !