Se mettre au vert...
Le 17 juillet 2005
Retour réussi après deux ans d’absence pour l’un des meilleurs groupes de punk-rock des années 90.
Retour au premier plan pour un des meilleurs groupes de punk des années 90. Une fois de plus, le groupe arbore un punk-rock engagé et festif où la voix de Billie Joe Armstrong, alliée à une section rythmique parfaite, fait des merveilles. Après leur récent passage en France, retour sur un des albums marquants de ces derniers mois.
Flash-back. Green Day est né en 1989 aux Etats-Unis. Après deux albums passés plutôt inaperçus et l’arrivée du batteur Tre Cool dans la formation de Billie Joe Armstrong (guitare, chant) et Mike Dirnt (basse), le groupe se révèle avec Dookie (1994) et son formidable single Basket case. En plus de la qualité d’écriture (impressionnante sur American idiot), Green Day allie un punk inspiré et diversifié (Basket case, Hitchin’ a ride) et des mélodies douces comme l’inoubliable Good riddance de l’album Nimrod (1997). Avec American idiot (salué par le Grammy Award du meilleur album de l’année aux USA), les trois garçons montrent, une fois de plus, qu’ils possèdent un véritable univers décalé, jonglant entre allégresse et gravité.
Comment survivre dans l’Amérique d’aujourd’hui ? L’album se met dans les pas d’un adolescent ne supportant plus sa vie dans sa petite ville de banlieue. L’"idiot américain" va se laisser happer par le grand monde urbain et prendra le mauvais chemin. En contrepoint, une jeune femme représentant une rébellion positive lui montrera la voie à suivre (non-violence, engagement). Fortement pimenté d’anti-bushisme, l’opus se donne musicalement les moyens d’étayer ses prises de position. Construction intelligente avec des titres à chapitres (Homecoming, Jesus of suburbia) - les breaks de Tre Cool sont très réussis-, qualité rythmique instrumentale et vocale (Holiday) et beauté mélodique (Wake me up when September ends où Billie Joe Armstrong démontre qu’il est véritablement un des meilleurs chanteurs de sa génération). Entre rêves brisés et espoir d’un monde meilleur, une performance aussi puissante que touchante, aussi engagée que festive, qui d’emblée replace Green Day aux avant-postes de la scène punk-rock américaine. On leur pardonne volontiers leurs deux ans de silence.
American idiot, Green Day ( Reprise/Warner)
Tracklisting :
1 American idiot
2 Jesus of suburbia
3 Holiday
4 Boulevard of broken dreams
5 Are we the waiting
6 St. Jimmy
7 Give me novocain
8 She’s a rebel
9 Extraordinary girl
10 Letterbomb
11 Wake me up when September ends
12 Homecoming
13 Whatsername
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raskol 31 juillet 2005
American idiot
Sincèrement,lire que green day est un des meilleurs groueps punk des années 90 me laisse pantois.. je me souviens de leur arrivée, avec je ne sais plus quel titre, au clip tellement original (ils jouent dans un hôpital psychiatrique, parce que quand on est un punk, ben on est fou !)... Green day.. que dire.. quand on a pu écouter the crass, black flag, les buzzcocks, sex pistols, dead kennedys, les béruriers noirs... même exploited est plus intéressant musicalement...
de leur dernier album je ne connais que le clip, sirupeuse décoction de bande FM... si green day est un groupe de punk, c’est qu’Edith Piaf doit tout à Céline Dion !
Thomas Favre 4 août 2005
American idiot
En fait green day est bien un groupe de punk au sens large du terme.
Ainsi, il y a 2 mouvements majeurs dans le punk que sont :
Le punk "senso strictu" qui s’attache à rester fidèle au punk originel
Le punk ("néo-punk") qui s’adresse à un public plus large et qui ne prône pas du tout la même musique ( plus édulcorée).
Or Green day fait partie du second groupe au même titre que "no use for a name", "lit"...
On ne peut donc pas les comparer aux sex pistols par exemple.
C’est un peu comme si l’on comparait la "soul actuelle" à Otis Redding ou encore Linkin park à Metallica, Aerosmith, AC-DC ..etc....
Cela n’aurait pas de sens car il ne revendique pas du tout la même musique mais que les mêmes mots sont utilisés pour les désigner.....
Ainsi, Green day est un bon band par rapport à ce qu’il se fait dans le MEME genre.
Dominique Brunel 5 août 2005
American idiot
Je suis assez d’accord avec Raskol. Mais aussi avec Thomas... Green Day est bien au punk ce que Linkin Park est à Metallica... entre rien et pas grand chose.. un peu comme si les roadies de Métallica faisaient un beuf avant concert pour tester le matériel.