Faut pas rêver
Le 26 février 2004
Si Louise parvient à supporter un quotidien pas toujours très marrant, c’est parce qu’elle sait bien que les fées viennent parfois lui parler au creux de l’oreille...
L'a lu
Veut le lire
Si Louise parvient à supporter un quotidien pas toujours très marrant, c’est parce qu’elle sait bien que les fées viennent parfois lui parler au creux de l’oreille...
Le quotidien de Louise est fait de petits chagrins qui, mis les uns au bout des autres, lui rendent l’existence réellement insupportable. Elle se trouve moche, est amoureuse d’un garçon qui ne la regarde pas, n’a pas d’amie et son père est sévère. Pour tout arranger, Esther, une vieille clocharde un peu dingue installée en bas de leur rue, l’accuse de lui avoir volé trois pièces d’or pendant qu’elle dormait. Oui, Louise les a effectivement emportées. Mais pour elle, ça n’a rien à voir avec un vol... D’ailleurs, elle avait l’intention de ramener ces pièces...
L’histoire de Louise, c’est l’histoire d’une petite fille qui se cherche et se réfugie dans les rêves pour fuir une réalité qu’elle ne parvient ni à aimer ni à apprivoiser. Sophie Tasma dit combien il est dur de grandir quand tout semble se liguer contre vous et que l’on cherche en vain une oreille attentive à qui se confier. Bien entendu, il reste les fées... Et parfois, le pouvoir de ces magiciennes est beaucoup plus fort qu’une réalité terre à terre qu’on souhaite chasser de son esprit. On hésite... S’agit-il d’un conte, d’un rêve éveillé ? Ou bien d’un récit qui prendrait peu à peu un tour un peu fantastique ? Une chose est sûre. Sophie Tasma maîtrise parfaitement la mélodie des mots pour raconter les petits chagrins du quotidien de Louise. Des petits chagrins un peu dérisoires qui, en s’estompant, lui démontrent tout simplement qu’elle grandit.
L’extrait |
Sophie Tasma, Louise croit encore aux fées, L’Ecole des loisirs, coll. "Neuf", 2004, 126 pages, 8,50 €
A partir de 11 ans
aVoir-aLire.com, dont le contenu est produit bénévolement par une association culturelle à but non lucratif, respecte les droits d’auteur et s’est toujours engagé à être rigoureux sur ce point, dans le respect du travail des artistes que nous cherchons à valoriser. Les photos sont utilisées à des fins illustratives et non dans un but d’exploitation commerciale. Après plusieurs décennies d’existence, des dizaines de milliers d’articles, et une évolution de notre équipe de rédacteurs, mais aussi des droits sur certains clichés repris sur notre plateforme, nous comptons sur la bienveillance et vigilance de chaque lecteur - anonyme, distributeur, attaché de presse, artiste, photographe. Ayez la gentillesse de contacter Frédéric Michel, rédacteur en chef, si certaines photographies ne sont pas ou ne sont plus utilisables, si les crédits doivent être modifiés ou ajoutés. Nous nous engageons à retirer toutes photos litigieuses. Merci pour votre compréhension.