On valide !
Le 19 novembre 2017
Dans la rage indépendante, le groupe punk rock messin Néophyte se fend de son best-of. Chronique et interview de son frontman, guitariste et charismatique chanteur, Romain Christmann.
L'a écouté
Veut l'écouter
Sortie prévue le 08 décembre 2017
Notre avis : On pourra toujours polémiquer sur le bien-fondé de la chronique d’un "best of" en 2017. Celui-ci est censé compiler la crème de la crème, mettre en avant les qualités d’une formation, et pourquoi pas nous faire revivre son âge d’or tout en se chargeant bien de passer à l’as toute forme d’égarement artistique. D’ordinaire, il serait de bon ton d’affirmer que se pencher sur une compilation ne présente rien de très légitime, sauf si elle dispose d’un ou plusieurs atouts spécifiques dans un recoin de sa manche. À notre agréable surprise, celle du groupe de punk rock messin Néophyte en possède quelques-uns.
Tout d’abord, il faut souligner la présence d’un livret intitulé "Etat d’âme" qui retrace toute l’histoire du combo narrée par Romain, son frontman (où tout du moins "sa version" comme il aime le rappeler). Les 16 pages se révèlent très informatives pour quiconque souhaite en savoir un peu plus sur la joyeuse bande de punks du Nord Est active depuis 1999.
Deuxième ressource, et non des moindres, la présence de trois morceaux inédits en ouverture (Je valide, À l’endroit et Dans les vignes). Morceaux que l’on devrait fort logiquement retrouver à bord du cinquième effort du trio, Vue d’ensemble, qui paraîtra en 2018 (notons toutefois qu’il s’agit de la version démo des titres précités). Mais qu’en est-il de leur valeur ?
Pour tout vous dire, on sent l’inspiration de Néophyte sur ses nouvelles compositions, toutes trois accrocheuses, dès la première écoute. Un brin d’agressivité, une touche de sensibilité, des refrains qui vous trottent dans un coin de la tête : il n’en fallait pas plus pour que fonctionne la formule punk rock minimaliste teintée de quelques sonorités héritées de la scène de Seattle des 90’s.
Pour le reste (entendez par là la partie "best of"), Néophyte a fait les choses bien puisqu’aucun album ne se voit surreprésenté de manière à proposer le plus juste résumé de l’ensemble de leur carrière (deux titres tirés de chaque effort, comme ça pas de jaloux, le traitement demeure le même pour l’EP Effort discographique #1 et le live Point de Rupture). Dans ces conditions, il y en aura toujours un pour s’offusquer de l’absence ou la présence de tel ou tel titre, alors laissons ouvert le débat à ceux qui connaissent la discographie du groupe sur le bout des doigts. Et de toute manière, comme le dit l’expression : les absents ont toujours tort. En ce qui concerne les élus, certains feront mouche (Ma Génération, Mourir Ensemble, J’accumule & J’aligne, La Ressource, FM#8) tandis que d’autres, plus difficiles à apprivoiser, se révéleront au fur et à mesure des écoutes (Nouvelle Chair, Nature Morte, Va-et-vient, FM#7). Le petit bémol viendra des titres live Petit Comédien et Ecchymose qui peinent à convaincre dans le sens où ils ne prennent à aucun moment une dimension supplémentaire, noyés dans une salle en comité restreint ou encore des six versions démo des Erreurs de jeunesse, uniquement présentes, on ne va pas se le cacher, pour assurer un peu le remplissage. Enfin bon, pas de quoi venir gripper le moteur non plus. À l’arrivée la compilation demeure assez plaisante et variée, incluant des inédits qui s’avèrent être bien plus que de simples bouche-trous. Impossible de remettre en cause l’intégrité du groupe qui, depuis 18 ans, interprète la musique qu’il aime avant tout. Le constat de cet Etat des lieux peut donc être jugé satisfaisant. Pas la peine d’encaisser le chèque de caution.
Et maintenant, place à l’interview...
aVoir-aLire : Romain, Néophyte n’avait plus rien sorti depuis 2011 et le LP "Faux Mouvement", vous revenez cette année avec un best of intitulé "Etat des lieux", explique-nous ce qui a motivé ce choix ?
Néophyte n’a jamais été un groupe très productif. Avec moins d’une soixantaine de chansons sur près de 18 ans, on ne peut pas dire que j’aurais été des plus prolifiques... Les raisons sont assez évidentes : je n’écris que lorsque j’en ressens vraiment le besoin. Et ce besoin n’est jamais dicté par des enjeux commerciaux. Il y a des formations Punk qui vivent dans la crainte de disparaître des écrans radar et se sentent donc obligés de sortir des disques à des cadences élevées afin d’occuper le terrain et ne pas sombrer dans l’oubli. Parfois, l’album n’est qu’un simple outil permettant à l’artiste d’accumuler les dates de concert... Bien sûr, certains groupes jouent, quant à eux, la carte de la générosité et aspirent tout simplement à répondre aux attentes de leur public. Encore faut-il avoir quelque chose à raconter dans ses chansons… Et on se retrouve ainsi avec des kilos de groupes en panne d’inspiration qui prient pour que l’actualité puisse leur offrir trois couplets et un refrain. Je n’avais donc rien à raconter depuis toutes ces années. La vie m’avait pour le moins gâté et je me voyais mal utiliser le Punk Rock pour délivrer un quelconque message positif à la poignée de fidèles qui trouvaient encore un intérêt à Néophyte ! Pour le plus grand bonheur du label Combat Rock, l’année 2017 fut, en ce qui me concerne, un authentique cauchemar et ce, dès l’épiphanie. A peine le temps de sécher mes larmes (celles de ne pas avoir eu la fève) que je bouclais notre cinquième album Vue d’ensemble. Ce dernier devait initialement sortir le 8 décembre de la même année mais nous avons malheureusement pris un peu de retard pour la préparation de son enregistrement… Finalement, Caps de Combat Rock, qui avait un trou dans son planning, nous a proposé de sortir une compilation à petit prix avec des extraits de chaque production, deux démos du futur album et quelques fonds de tiroirs un peu honteux. J’aimais bien le concept et surtout la promesse d’un livret 16 pages qui me permettrait de revenir sur l’histoire du groupe avec un peu de recul et pas mal de mauvaise foi.
En tant que dernier survivant du line-up d’origine, j’imagine que c’est à toi qu’est revenue la tâche de trancher en ce qui concerne le choix des morceaux présents sur la galette ? Penses-tu avoir contenté tout le monde pour le coup ?
Le fonctionnement de Néophyte est la parfaite illustration du despotisme. C’est moche mais c’est au moins honnête de l’admettre. Il n’y a pas au sein du groupe d’interminables débats pour savoir si le logo devait être jaune fleur de soufre ou impérial ou si l’utilisation du mot cantilène est vraiment judicieux. Arno et Stéphane m’accordent leur confiance sur absolument toutes les décisions liées à la vie du groupe… La seule chose qui doit faire l’unanimité, c’est la qualité des morceaux qui intègrent au fur et à mesure notre répertoire. Si l’un des deux n’éprouve pas de plaisir à jouer une des chansons que je viens de composer, elle est immédiatement abandonnée. Pour Etat des lieux, j’ai juste demandé l’avis de Stéphane à propos des Erreurs de Jeunesse… Ces démos enregistrées entre 2000 et 2004 étaient pour le moins embarrassantes et je n’étais pas des plus convaincus de la pertinence de sortir du placard des abominations tels Propagande anti-Noël ou Le Moteur... En ce qui concerne les extraits des quatre albums studio, de l’album Live et du maxi, j’imagine que le choix de mes collègues aurait été identique au mien mais nous n’avons pas jugé bon d’en discuter.
"Etat des lieux" contient également trois nouveaux titres ("Je valide", "À l’endroit", "Dans les vignes"), un bon moyen de commencer à teaser votre prochain album "Vue d’ensemble". On peut l’envisager pour quelle période au juste cette sortie ?
Vue d’ensemble sera enregistré à partir du 10 décembre pour une sortie programmée en mars 2018. Le planning est serré mais il me donne une bonne excuse de ne pas aller voir The Last Jedi le jour de sa sortie ! Pendant que la France entière pestera contre le manque d’ambition de cet épisode 8, nous serons donc en train de mettre en boîte les plus belles chansons de Néophyte. Car je suis convaincu que ces 13 titres sont, de loin, ce que j’ai écrit de mieux. Pour donner plus d’ampleur à la production, le mixage devrait être confié au Chapelier Fou. Un artiste messin qui n’évolue absolument pas dans la sphère Punk comme chacun sait mais comprend parfaitement la démarche du groupe. Et c’est assez rare pour être souligné… Pour en revenir à ces trois titres… Ils n’étaient que deux à la base : Je valide et A l’endroit. Mais nous avons reçu peu de temps après la mise en chantier de ce disque le mix d’une session Démo enregistrée deux semaines auparavant chez le guitariste/chanteur du groupe Street Punk 1984. Parmi les 11 titres, il y avait cette version clean & lo-fi de Dans les vignes que j’adore. Sachant que le morceau serait nettement plus nerveux pour l’album (on a prévu d’appuyer sur la pédale de distorsion), je me suis dit qu’on pouvait rajouter cette chanson de Vue d’ensemble sans en dévoiler trop pour autant.
Dès le deuxième album, le groupe a pris un virage avec le street punk des débuts, vos textes sont devenus plus personnels, voire plus mélancoliques, le son a gagné un petit côté grunge : cela n’a pas trop dérouté votre public ?
C’est Nirvana qui m’a ouvert les portes du Punk. Et je n’ai jamais caché ma fascination pour Kurt Cobain ou minimiser l’influence que l’homme a pu avoir sur moi. Dans notre premier album Entrée en matière, tu trouveras noyés dans ces 38 minutes de Street Punk des passages aux accents nirvanesques. C’était déjà un peu osé car le trio de Seattle ne jouissait pas, à l’époque, d’une très bonne image auprès des Punks et Skinheads qui fréquentaient nos concerts. En terme de crédibilité, admettre que tu puisses adorer Nirvana revenait à se tirer une balle dans le pied. Lorsque j’ai composé le deuxième album Ad Viral Arternam, je savais que le Street Punk n’était pas vraiment la forme musicale idéale pour accompagner les textes de pleurnichard que j’avais écrits. Le Street Punk, c’est parfait pour exprimer ta colère, ta haine d’un système, ton refus de te soumettre à des règles… pas pour crier que ta petite amie te manque ! Après, je ne suis pas entièrement convaincu qu’on puisse parler de Grunge. L’étiquette est quand même un peu fourre-tout et les similitudes avec d’autres groupes estampillés Grunge tels Soundgarden ou Pearl Jam (pour ne citer que les plus célèbres) me semblent assez difficiles à établir… Une chose est sûre, une partie du public s’est senti trahi. C’était un sentiment un peu excessif mais tout prend des proportions gigantesques lorsque tu as la vingtaine… Et puis j’avais quand même vachement envie d’arpenter d’autres sentiers que celui ultra-balisé du Punk/oi ! Par la suite, Néophyte tentera toujours d’offrir une expérience différente à travers ses disques même si on est loin d’une rupture de ton à la Sandinista de The Clash.
On apprend dans le livret que vous vous êtes parfois retrouvé dans des situations assez rocambolesques lors de vos tournées. Il y aurait une anecdote à ce sujet que tu aimerais nous faire partager ?
C’est un peu le lot de n’importe quel groupe Rock sur la route. De bonnes et de mauvaises rencontres, des conditions spartiates, des problèmes de fiabilité… On a la chance d’avoir immortalisé pas mal de ces aventures en vidéo. De quoi monter un remake low-budget du Spinal Tap de Rob Reiner. En 2012, j’ai assuré le chant dans le groupe Charge 69 pour une tournée en République Tchèque, Pologne, Allemagne et le moins que l’on puisse dire, c’est que la vie sur la route est clairement plus facile lorsque tu te déplaces dans un véhicule de la marque à l’étoile, équipé d’un lecteur DVD et d’un petit écran. Il y a aussi l’aspect humain. Tu as beau adorer tes compagnons d’infortune, il faut quand même avoir un seuil de tolérance super élevé pour les supporter plusieurs jours d’affilée. Je vois bien dans les yeux bleus de Stéphane, qu’il me voue une haine sans commune mesure dès la sixième heure entamée.
Tu parlais également de ta peur de vieillir. Le temps qui passe est un sujet qui te tient particulièrement à cœur ?
Ça me tenait à cœur il y a encore quelques années mais à présent j’ai parfaitement accepté l’idée de vieillir. Bien sûr, le temps vient me rappeler à intervalle régulier que j’ai 37 ans, que je suis célibataire et sans enfant mais dans ces moments je fais semblant de ne pas l’entendre. En vérité, c’était plus la peur de grandir qui me tétanisait. Les responsabilités, la perte de mes convictions, le risque de ne plus souhaiter être celui que j’ai toujours espéré devenir. Lorsque tu tombes amoureux du Punk, tu lui prêtes immédiatement allégeance. Il détermine ce que tu peux aimer, ce que tu peux penser. C’est lui qui t’ordonne de te tenir éloigné de telle activité ou d’apporter ton soutien à telle cause sous peine de perdre des points d’authenticité. Avec l’âge, les choses paraissent moins manichéennes et tu commences à douter du bien-fondé de la philosophie/doctrine et par extension de toi-même. Et tu refuses de changer car ta démarche est pure et que tu as juré fidélité… Etre Punk est quand même un sérieux frein. Enfin, jusqu’à ce que tu acceptes que le Punk est avant tout ce que tu as envie d’en faire. Quand je pense aux efforts que certains quadragénaires fournissent pour garder le même mécanisme de pensée que 20 ans plus tôt, je me dis que c’est soit de l’abnégation ou de la paresse intellectuelle.
En tant qu’acteur de la scène musicale et cinéphile endurci (je sais que tu affiches une passion dévorante pour le film Les dents de la mer 3), quelle est ta vision des choses concernant le phénomène de dématérialisation qui nous touches et semble clairement annoncer la fin du culte des objets ?
Il y aura toujours un marché de niche pour les amoureux de l’objet et dieu sait que j’en fais partie. La dématérialisation, c’est certainement très bien pour l’environnement mais ça ne fait absolument pas partie de mes habitudes de consommation. Je n’ai bien évidemment aucun souci avec le fait que des jeunes puissent avoir envie de visionner des films sur une tablette 10 pouces ou écouter de la musique sur leur téléphone portable. Tant que les œuvres ont été acquises de façon tout à fait légale… Je sais que ça sonne très réactionnaire mais je ne crois pas que le bonheur réside dans le fait d’avoir accès à tout et gratuitement. Lorsque j’étais adolescent, je devais choisir judicieusement l’album CD ou la VHS que j’étais en mesure de me payer. C’était comme parier… Je pouvais me retrouver avec Napalm Death et c’était le coup de foudre immédiat ! Ou avec une vidéocassette de L’Exorciste 2, l’hérétique entre les mains et c’était déjà nettement plus compliqué. La règle était simple : je devais rentabiliser mon achat. Même si le film de Boorman était une purge, il tournerait en boucle dans mon magnétoscope. C’est grâce à cette philosophie de la rentabilité à tout prix que j’ai appris à apprécier Exorciste 2 au point de le considérer comme l’un des plus grands films de l’histoire du cinéma… Je ne suis pas certain que le gamin de 2017 qui découvre la suite des aventures de Linda Blair en streaming lui laisse la moindre chance !
Il y a toujours eu des références cinématographiques chez Néophyte : la pochette de "Ad Vitam Aeternam" issu d’un screenshot de Nékromantik, celle de "Perspective forcée" réalisée en 3D anaglyphe comme tout bon 3ème volet d’une franchise qui se respecte, et enfin celle de "Faux Mouvement" qui fait spontanément penser à Carrie au bal du Diable. À ton avis, si votre musique était la BO d’un film, il ressemblerait à quoi ?
Il y a toujours eu énormément de références cinématographiques dans les disques de Néophyte. Pêle-mêle, on citera la série Le Prisonnier, les films de Kevin Smith, le drame familial Amytiville, la saga de George et plus récemment The Oregonian. Le 7ème art a encore, à mes yeux, quelque chose qui relève de la magie… J’aurais adoré avoir les capacités de participer à l’élaboration et à la conception d’un long-métrage ! Bon, alors si la musique de Néophyte était la bande-originale d’un film, j’imagine que ce serait celle d’une série B maladroite mais terriblement honnête. Ca ressemblerait probablement aux Dents de la mer 3…
Dans le cadre des nuits bis que tu animes chaque mois, tu as réussi à faire déplacer Joe Alves (réalisateur des Dents de la mer 3) : ça fait quoi de rencontrer son idole ?
Que les choses soient claires, je n’ai plus l’âge d’avoir des idoles ! Je suis avant tout un Die Hard Fan de Jaws 3D même si ça n’enlève absolument rien au respect que j’ai pour l’ensemble de l’œuvre de Joe Alves (Rencontre du troisième type, New York 1997…). De par mes activités professionnelles, j’ai été amené à organiser la première projection extra nord-américaine de la nouvelle copie digital 3D des Dents de la mer 3. J’avais donc envisagé un double-programme (Jaws/Jaws 3D) entrecoupé par une intervention vidéo de l’homme qui conceptualisa le requin mécanique et accessoirement star du film. J’envoie donc un mail à Joe Alves (avec qui j’étais déjà en contact par le biais de mon site) qui répond favorablement à ma demande. La nuit, déjà très excité à l’idée de revoir Jaws 3D sur un écran de cinéma (une façon idéale de célébrer mon 35ème anniversaire) je reçois un mail de sa femme qui me demande s’il y a un aéroport à proximité de la salle. Cette dernière avait visiblement très envie de visiter la France… J’avais peine à croire que j’étais éveillé. J’aurais donc passé deux jours en compagnie du réalisateur de mon film préféré. Deux jours à parler de ses collaborations avec Steven Seagal, Spielberg, Elvis, Carpenter… A commenter la saison de Formule 1 précédente, à parler de musique et à percer les mystères entourant le troisième volet de la franchise Jaws. Quel sentiment incroyable que de partager ces moments intimes avec l’artisan de mes rêves de gosse…
Liens utiles :
– Le site de référence sur Jaws 3D tenu par Romain : www.jaws-3d.com
– Le site du groupe : www.neophyte-net.com
– La page facebook : www.facebook.com/neophyte.punk/
– Le label du groupe (CD disponible en précommande - frais d’envois gratuits jusqu’au 10 Décembre) : www.shop.combatrock.fr
– informations concernant les nuits bis animées par Romain : http://scala.thionville.fr/fr/les-nuits-bis-de-la-scala
Tracklist de l’album :
1 Je Valide
2 A L’endroit
3 Dans Les Vignes
4 Ma Génération
5 Blonde Aux Cheveux Teints
6 Mourir Ensemble
7 J’accumule & J’aligne
8 Nouvelle Chair
9 Nature Morte
10 ...Petit Comédien (Live)
11 Tetris - Ecchymose (Live)
12 La Ressource
13 Va-et-vient (E.P Version)
14 FM VII
15 FM VIII
Erreurs De Jeunesse
16 Propre Et Approprié (Demo Version 2004)
17 Squatt (Demo Version 2001)
18 Intro (Demo Version 2001)
19 Pourvu Que Ca Se Finisse (Demo Version 2001)
20 Mauvais Traitement (Demo Version 2004)
21 Dernier Instant (Demo Version 2004)
Galerie Photos
Votre avis
Pour participer à ce forum, vous devez vous enregistrer au préalable. Merci d’indiquer ci-dessous l’identifiant personnel qui vous a été fourni. Si vous n’êtes pas enregistré, vous devez vous inscrire.
aVoir-aLire.com, dont le contenu est produit bénévolement par une association culturelle à but non lucratif, respecte les droits d’auteur et s’est toujours engagé à être rigoureux sur ce point, dans le respect du travail des artistes que nous cherchons à valoriser. Les photos sont utilisées à des fins illustratives et non dans un but d’exploitation commerciale. Après plusieurs décennies d’existence, des dizaines de milliers d’articles, et une évolution de notre équipe de rédacteurs, mais aussi des droits sur certains clichés repris sur notre plateforme, nous comptons sur la bienveillance et vigilance de chaque lecteur - anonyme, distributeur, attaché de presse, artiste, photographe. Ayez la gentillesse de contacter Frédéric Michel, rédacteur en chef, si certaines photographies ne sont pas ou ne sont plus utilisables, si les crédits doivent être modifiés ou ajoutés. Nous nous engageons à retirer toutes photos litigieuses. Merci pour votre compréhension.