Tout à fait d’accord avec cette jolie critique ! J’ai trouvé la photo éblouissante (Sergio Armstrong). Je suis un peu déçu que le film reçoive des critiques pas au niveau qu’il mérite de la part du public : un film à montrer et à aller voir !

Netflix fait une prise majeure avec la pépite de Sam Levinson, qui allie tension sensuelle et dramatique pour offrir un beau drame intimiste.

Très prenant, évitant la majorité des écueils des productions du genre auquel il appartient, Sputnik offre un spectacle classieux et assez malin. Pas toujours subtil, mais parfaitement réjouissant.

Taille patron, les frères Safdie, dès leur deuxième long, s’affirment comme des héritiers de Martin Scorsese, par ailleurs impliqué à la production. Volcanique, presque épuisant, le film laisse sans voix, notamment grâce à un scénario parfaitement poli et à Adam Sandler, franchement impressionnant.

Vous aimez les fins surprenantes ? Le long métrage ne démérite pas en la matière, pour le pire selon la légende qui l’accompagne. Mais c’est un procès sévère, d’autant que le film offre une continuité parfaite dans la jeune - mais déjà riche - carrière du David Fincher de l’époque : obsessions et maîtrise technique de haut niveau.

Si Fincher rate sans doute la case « grand film », il y a fort à parier qu’il s’en fiche, et a pris un plaisir immense à réaliser son onzième long-métrage, d’une élégance et d’une maîtrise rares, qui peut toutefois laisser son spectateur sur la touche.

Monté comme un bon thriller, à la formule oscillant entre prouvée et éprouvée, Au contact dénote autant d’un savoir-faire indéniable que d’une prise de risque limitée.

Sans jamais atteindre les sommets, En place se suit sans déplaisir mais sans surprise, et tient au tempo comique de ses comédiens, tous remarquables.

Moloch fait plus que remplir son contrat : il parvient à happer et à questionner son spectateur, tout en forçant l’admiration.

Avec finesse, Juliette Goffart analyse la riche carrière de Fincher de manière tout à fait solide, en demeurant très accessible.

Friends Forever propose une plongée réjouissante dans l’univers cultissime de la sitcom phare de NBC, avec anecdotes en pagaille et mise en page très soignée.

L’ouvrage promet et permet un moment agréable à travers les exploits (récents) du sport (médiatisé) français. Plaisant et soigné, mais peut-être un peu léger.

Si Economie du cinéma requiert une attention élevée de la part de son lecteur, l’ouvrage sait lui offrir de nombreuses et précieuses clés de compréhension d’un univers en pleine mutation.

Jacques Aumont et Michel Marie proposent un incontournable pour l’étudiant ou encore le cinéphile aspirant à l’analyse.

D’une infinie douceur, The Car distille ses mélodies complexes avec charme et retenue, conférant un autre niveau de lecture à la carrière de ses auteurs.