Le 3 juillet 2022
Un exploitant de bar-tabac sauvagement assassiné. Une épouse rapidement suspectée et mise hors de cause, après plus d’une décennie de combat pour prouver son innocence.
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News : Le 21 septembre 1997 est une soirée comme une autre pour Gérard Ponthieux. Ce gérant d’un bar-tabac de Nogent-sur-Oise regagne son appartement en compagnie de son épouse, Jacqueline, après avoir fermé son commerce vers 19h. Leur habitation se situe dans le même bâtiment, à l’étage. Le couple dîne, la future victime boit deux verres de whisky, regarde la télévision, puis va se coucher. La suite, c’est madame Ponthieux qui la raconte : un individu s’introduit à leur domicile, réclame la recette du jour. Elle la lui donne. Il lui ordonne également l’argent du PMU. Elle s’exécute. Lorsqu’elle revient, le voleur s’enfuit, laissant derrière lui un homme à l’agonie, le visage lardé de coups de tournevis. L’arme du crime ne sera jamais retrouvée, le coupable non plus. Rapidement, les soupçons se portent sur Jacqueline Ponthieux, victime de son passé houleux : l’abandon de deux fillettes après un mariage précoce, puis d’un bébé de quatre mois né d’une aventure sentimentale, une relation chaotique avec son compagnon Gérard, d’abord amant, quitté deux fois et à qui elle avait subtilisé de l’argent. De plus, l’autopsie révèle que le sang du défunt contient du GHB, la "drogue du violeur". Or, la seule personne à avoir passé la soirée avec le gérant, après la fermeture du bar, est sa femme.
Mais une réputation n’a jamais été une preuve, une suspicion non plus. Faute d’éléments tangibles, le jury de la cour d’assises de la Somme a acquitté l’accusé en 2010. L’affaire Ponthieux demeure à ce jour irrésolue.
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