Critique

LIVRE

Garanti sans moraline - Patrick Declerck

Mort à crédit

Le 30 juin 2004

Ce premier recueil de nouvelles écrit par Patrick Declerck est extrêmement prometteur. Un écrivain au regard aiguisé et impitoyable.


  • Garanti sans moraline - Patrick Declerck

    De la merde en boite sous-célienne, avec des prétentions philosophiques, où la pauvre Nietzsche est enrôlé de force, une fois encore...

    Voir en ligne : Lettre à Patrick Declerck,


  • Garanti sans moraline - Patrick Declerck

    Patrick Declerck tu es un sot. Ta lecture de Nietzsche est d’une pitié incommensurable. Elle ferait rire le commentateur le plus plat. As-tu entendu parler de l’homme du ressentiment ? Sais-tu ce qu’est un être réactif ? Et bien regarde-toi. Ta haine de la démocratie un lieu commun des années trente. (Pauvre république de Weimar !). Tandis que le « Je hais l’islam », n’en déplaise à tes fanfaronnades, est le lieu commun d’aujourd’hui. As-tu lu Houellebecq, Fallaci, Dantec, Imbert… Ton apologie de la figure de « l’ennemi » me fait penser à Carl Schmitt, ce théoricien du nazisme qui parlait de « discrimination de l’ami et de l’ennemi » comme essence du politique. « La haine et le remord sont les ennemis de l’humanité » disait Spinoza, tu ferais bien d’en prendre bonne note. Ta « culture » que tu aime à étaler, n’est que du bluff pour épater le chaland. Ta définition de l’islam pourrait figurer dans les pages « psychologie » de Marie-Claire. Elle charrie tous les stéréotypes de 2000 ans de judéo-christianisme. Avec comme « impensé » la sexualité et la mort pour ne pas changer... Ta religion, ton opium à toi c’est Lacan. Comme béquille on a connu mieux ! Le « crucifié » avait au moins le mérite d’être fils de charpentier. Sais-tu que l’auteur du « Gai savoir » parlait du religieux en terme d’ « illusion nécessaire » et que Marx écrit à son sujet : « âme d’un monde sans cœur et esprit d’une époque sans esprit » ? En matière d’objectivité, tu en connais un rayon, « les temps de tolérance programmatique » (sic), pour proférer des conneries pareilles, tu ne dois pas fréquenter les cimetières, ni regarder TF1, ni prendre le RER… s’il est un sujet qui suscite l’hystérie collective, c’est bien celui-la. Hystérie que, tel un perroquet, tu relaies parfaitement. Preuve ton mantra : « En attendant, en face, on s’organise, on planifie, on égorge et on décapite … ». Rhétorique usée jusqu’à la corde : la peur, encore la peur, toujours la peur. Qui parle d’émotion ? Tes propos truffés de sophismes, tes idées que la naïveté dispute à la bêtise, et une bêtise à front de taureau, de celle qui n’a pas peur de s’afficher, dénonce ton appartenance « petite bourgeoise ». La morale des fats et des assis qui pérorent à tout va sans connaissance de rien. Ton plaisir, ton devoir, ton honneur est pour moi plus qu’un combat douteux, ô cureton défroqué (lis Deleuze tu comprendras !), c’est un engagement des plus grotesques qui flaire la mort. Tu es un pantin désarticulé qui remue en fonction de l’air du temps. Air particulièrement empuanti ces temps-ci. La maladie d’être maudit évolue chez toi. Chercherais-tu à doper les ventes de ton dernier « avorton » ? Le scandale ça paie, l’histoire de la littérature en est truffée d’exemples. « Nuire à la bêtise » disait Nietzsche, une mission à plein temps sans nul doute. Mission que j’accomplis ici…

    Jamal

    • Najib 17 août 2004
      Garanti sans moraline - Patrick Declerck

      Patrick Declerck ou le naufrage littéraire,

      J’imagine bien que Monsieur Declerck face à l’échec de sa tentative littéraire, doit aujourd’hui, tel un Houellebecq sobre (Monsieur Declerck connaît les méfaits de l’alcool), faire monter la sauce. C’est lamentable, pathétique, et tellement au goût du jour. On s’essaye à la littérature, on est mauvais, on sait à peine écrire... Alors, comment réussir quand même à vendre sa camelotte (paradoxalement plus personne ne sait lire pourtant), et ma foi, c’est simple, dites : "Je hais l’Islam... L’Islam est la religion la plus con"...

      Mon cher Monsieur Declerck, votre livre, d’un point de vue littéraire est une grosse merde (mou et faussement alternatif). Cependant, belle tentative de faire passer tous les arabes, et les marocains en particulier pour les inventeurs de l’antisémitisme dans ce chapitre consacré à un grand humaniste de la shoa et de la CIA...

      Nietzche conseillait à qui veut devenir écrivain de s’essayer à des petits récits pendant très longtemps, les écrire et les jeter à la poubelle. Vous auriez dû en faire de même avec vos pauvres esquisses...

      Najib

  • Jacques Derrida 18 août 2004
    Garanti sans moraline - Patrick Declerck

    "Je ne lis pas sans sourire, parfois avec mépris, ceux qui croient violer, sans amour, justement, l’orthographe ou la syntaxe "classiques" d’une langue française, avec de petits airs de puceaux à éjaculation précoce, alors que la grande langue française, plus intouchable que jamais, les regarde faire en attendant le prochain."(Derrida)

  • Cid Hamet ben Céline 29 août 2004
    Garanti sans moraline - Patrick Declerck

    Je ne lis pas grand-chose, je n’ai pas le temps. Trop d’années perdues déjà en tant de bêtises et de « Spectacle » ! Mais on me presse, adjure, tarabuste. Il faut que je lise absolument, paraît-il, une sorte d’article, Je hais l’islam, entre autres…, par Jean-Baptiste Declerck (Le Monde). Je parcours ce long devoir, jette un oeil, ce n’est ni bon ni mauvais, ce n’est rien du tout, pastiche... une façon de "Lamanièredeux"... Ce petit J.-B. D. a lu le Gai Savoir, Malaise dans la civilisation, Tristes tropiques etc. Il s’y est pris, évidemment, il n’en sort plus... Toujours au lycée, ce J.-B. D. ! toujours aux pastiches, aux "Lamanièredeux"... La manière de Céline aussi... et puis de bien d’autres... Rien de grave, bien sûr. J’en traîne un certain nombre au cul de ces petits "Lamanièredeux"... Qu’y puis-je ? Etouffants, haineux, foireux, bien traîtres, demi-sangsues, demi-ténias, ils ne me font point d’honneur, je n’en parle jamais, c’est tout. Progéniture de l’ombre. Décence ! Oh ! je ne veux aucun mal au petit J.-B. D. ! Son sort où il est placé est bien assez cruel, voyez sa photo ! Puisqu’il s’agit d’un devoir, je lui aurais donné volontiers cinq sur vingt et n’en parlerais plus... Mais dans son mauvais devoir, la petite fiente m’interloque ! « En attendant, en face, on s’organise. On s’organise, on planifie, on égorge et on décapite... Je hais l’islam... » Ah ! le damné pourri croupion ! Qu’ose-t-il écrire ? Textuel. Holà ! Voici donc ce qu’écrit ce petit bousier pendant que je me promène dans les rues en plein péril. Satanée petite saloperie gavée de merde, tu me sors de l’entre-fesse pour me salir au dehors ! Anus Caïn pfoui. Que cherches-tu ? Qu’on m’assassine ! C’est l’évidence ! Ici ! Que je t’écrabouille ! Oui !... Je le vois en photo, son gros bide... sa gueule de goret... cette ventouse baveuse en guise de bouche... c’est une boule de suif, un morceau de gras bavard ! Que n’inventerait-il, le monstre, pour qu’on m’assassine ! A peine sorti de mon cacao, le voici qui me dénonce ! Le plus fort est que plus loin il a le fiel d’écrire dans son baragouin lacano-mystique : « L’égorgement et la décapitation y sont toujours présents, ne serait-ce qu’en tant que possibilité structurelle, car il est au cœur de l’islam, un topos pour cela. »
    Dans mon cul où il se trouve, on ne peut pas demander à J.-B. D. d’y voir bien clair, ni de s’exprimer nettement, J.-B. D. a semble-t-il cependant prévu le cas de la solitude et de l’obscurité dans mon anus... J.-B. D. parle évidemment de lui-même et de sa pitoyable situation lorsqu’il écrit : "Oppression d’autant plus radicale qu’elle a pour fonction première de recouvrir de son voile phobique le vertige secret, intime, muet, mais omniprésent, de l’impuissance masculine et de son éternel compagnon, la répulsion-tentation de l’homosexualité latente..." Comprenons ce que parler veut dire... Sur la foi de quotidiens J.-B. D. ne se voit plus que dans la peau du génie. Pour ma part et sur la foi de ses propres textes, je suis bien forcé de ne plus voir J.-B. D. que dans la peau d’un assassin, et encore mieux, d’un foutu donneur, maudit, hideux, chiant pourvoyeur, bourrique gras du bide et à lunettes. Voici que je m’emballe ! Ce n’est pas de mon âge, ni de mon état... J’allais clore là... dégoûté, c’est tout... Je réfléchis... Assassin et génial ? Cela s’est vu... Après tout... C’est peut-être le cas de Declerck ? Assassin il est, il voudrait l’être, c’est entendu mais, génial ? Petite crotte à mon cul génial ? hum ?... c’est à voir... oui certes, cela peut éclore... se déclarer... mais J.-B. D. ? Ces yeux porcins ? ces mesquines épaules ?... son gros bidon ? Ténia bien sûr, ténia d’homme, situé où vous savez... anthropologue et philosophe !... c’est bien des choses... Il a délivré, parait-il, les SDF de Paris à bicyclette. Il a fait joujou... à l’EHESS, et à la Ville. Il a fait carrière dans la pauvreté, prébende dans la folie, prospéré du bide dans la mort... Mais les temps évoluent, et le voici qui croît, gonfle énormément, J.-B. D. ! Il ne se possède plus... il ne se connaît plus... d’embryon qu’il est il tend à passer créature... le cycle... il en a assez du joujou, des tricheries... il court après les épreuves, les vraies épreuves... la prison, l’expiation, le bâton, et le plus gros de tous les bâtons : le Martyr... le Sort entreprend J.B.-D... les Furies ! finies les bagatelles... Il veut passer tout à fait monstre ! Il engueule Jospin, Raffarin, Sarkozy du coup !
    Quel moyen ! Il veut commettre l’irréparable ! Il y tient ! Les sorcières vont le rendre fou, il est venu les taquiner, elles ne le lâcheront plus... Ténia des étrons, faux têtard, tu vas bouffer la Mandragore ! Tu passeras succube ! La maladie d’être maudit évolue chez Declerck... Vieille maladie, vieille comme le monde, dont toute la littérature est pourrie... Attendez J.-B. D. avant que de commettre les gaffes suprêmes !... Tâtez-vous ! Réfléchissez que l’horreur n’est rien sans le Songe et sans la Musique... Je vous vois bien ténia, certes, mais pas cobra, pas cobra du tout... nul à la flûte ! Macbeth n’est que du Grand-Guignol, et des mauvais jours, sans musique, sans rêve... Vous êtes méchant, sale, gras et ingrat, haineux, bourrique, ce n’est pas tout J.-B. D. ! Cela ne suffit pas... Il faut danser encore !... Je veux bien me tromper bien sûr... Je ne demande pas mieux... J’irai vous applaudir lorsque vous serez enfin devenu un vrai monstre, que vous aurez payé, aux sorcières, ce qu’il faut, leur prix, pour qu’elles vous transmutent, éclosent, en vrai phénomène. En ténia qui joue de la flûte.
    Mais oublions tout ceci ! Ne pensons plus qu’à l’avenir ! Tâchez que vos démons vous inculquent la flûte ! Flûte d’abord ! Retardez Shakespeare, lycéen ! 3/4 de flûte, 1/4 de sang... 1/4 suffit je vous assure... mais du vôtre d’abord ! avant tous les autres sangs. L’Alchimie a ses lois... le "sang des autres" ne plaît point aux Muses... Réfléchissons... Vous avez emporté tout de même votre petit succès au "Plon", sous la Botte de la Faculté, avec vos Naufragés... Que ne troussez-vous maintenant trois petits actes, en vitesse, de circonstance, sur le pouce, à la débotté. Les Naufrageurs ? Revuette rétrospective... L’on vous y verrait en personne, avec vos petits potes, Houellebecq, Fallaci, Dantec …en train d’envoyer vos concitoyens détestés, dits "Islamistes" (ou « musulmans » c’est kif !) au bagne, au poteau, en exil... Serait-ce assez cocasse ? Vous-même, bien entendu, fort de votre texte au tout premier rôle... en ténia persifleur et philosophe... Il est facile d’imaginer cent coups de théâtre, péripéties et rebondissements des plus farces dans le cours d’une féerie de ce genre... et puis au tableau final un de ces "Ratonnade Générale" qui secouera toute l’Europe, constitutionnel ou pas, de folle rigolade ! (Il est temps !) Le plus joyeux de la décade ! Qu’ils en pisseront, foireront encore à la 500e !... et bien au-delà ! (L’au-delà ! Hi ! Hi !) L’assassinat des "Signataires", les uns par les autres !... vous-même par Imbert... cestuy par Bardot ! l’autre par son âne et Finkelkraut ! et ainsi de suite jusqu’au dernier !... Vous vous rendez compte ! L’Hécatombe d’Apothéose ! Sans oublier la chair, bien sûr !... Grand défilé de filles superbes, voilées (façon Taliban), absolument dandinantes du bide... orchestre du Grand MOAB ... Jazz des "Constructeurs de Démocratie"... "Pacifist Boys"... concours assuré... et la grande partouze des fantômes en surimpression lumineuse... 200.000 assassinés, forçats, choléras, ... mais libres ! à la farandole ! du parterre du Ciel !La démocratie de droit divin ! Choeur des "Pendeurs de Guantanamo"... Et dans le ton vous concevez plus-que vouloir-vivre-debout, forclusioniste, massacriste-pas-que-symbolique... Ambiance par hoquets d’agonie, bruits de coliques, sanglots, ferrailles où vous savez… "Au secours !"... Fond sonore : "Machines à Hurrahs de l’Edition !"... Vous voyez ça ? Et puis pour le clou, à l’entr’acte : Enchères de muselières ! et Buvette au sang. Gégénne band avec photo-maton… Le Bar new âge absolu équipé sado-maso. Rien que du vrai sang ! au bock, cru, certifié des hôpitaux... du matin même ! sang d’aorte, sang de foetus, sang d’hymen, sang de fusillés !... Tous les goûts ! Ah ! quel avenir J.-B. D. ! Que vous en ferez des merveilles quand vous serez éclos Vrai Monstre ! Je vous vois déjà hors de fiente, jouant déjà presque de la flûte, de la vraie petite flûte ! à ravir !... déjà presque un vrai petit artiste ! Sacré J.-B. D.
    Cid Hamet ben Céline

  • Miko 11 décembre 2004
    Garanti sans moraline - Patrick Declerck

    Je crois comprendre que Patrick Declerck a des sérieux troubles sexuels, il doit être gai et moche, qui est repousse par tout le monde. C’est ce qui explique sa haine contre tous et en particulier l’islam :
    L’islam est une religion qui s’adresse à l’humanité entière. C’est une religion de tolérance, mais je reconnais qu’elle est très dure dans certains cas : Elle n’est pas faite pour des trous de cul.

    Miko

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