Le 19 mai 2020
Les Belges ont tenu la balle, les Français en ont mis un. Au foot, l’objectif est toujours de marquer des buts. Foi de Didier Deschamps.
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News : En demi-finale du Mondial 2018, la flamboyante équipe de Belgique, tombeuse au tour précédent du Brésil, affronte le voisin français dans un match aux allures de vrai derby. Le début du match est difficile pour les hommes de Deschamps, surtout les vingt premières minutes, avec des tentatives de Hazard et Fallaini, jusqu’à l’extraordinaire arrêt réflexe de Lloris sur une frappe en pivot d’Alderweireld. Mais les Bleus sont dangereux en contre et manquent d’ouvrir le score sur une frappe de Pavard déviée par Courtois, qui sera plus tard élu meilleur gardien du tournoi.
La suite, tout le monde la connaît : en deuxième mi-temps, sur un corner de Griezmann, dont les coups de pied arrêtés auront été décisifs durant le Mondial, le défenseur barcelonais Samuel Umtiti s’élève plus haut que tout le monde et ouvre le score d’une tête imparable.
La défense de fer des Français fera le reste, mais on aurait tort de dire, comme certains joueurs belges dépités à la fin du match, que les tricolores n’ont pas joué : certes, les Diables rouges ont eu 60% de possession de balle, mais les Espagnols, quelques jours auparavant, caricaturant leur tiki-taka contre les Russes, avaient monopolisé le ballon pour finalement se faire éliminer.
Encore faut-il concrétiser son monopole par de franches occasions. Et de ce côté-là, il n’y a pas photo : les Français ont tiré dix-neuf fois au but, les Belges neuf. Pour une équipe qui a soi-disant refusé le jeu, près d’une vingtaine de tirs, c’est plutôt pas mal...
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