Le 11 juillet 2021
Les Three Lions vont-ils vaincre cinquante-cinq ans de malédiction ? Depuis la Coupe du Monde 1966, l’Angleterre attend les successeurs de Moore et Charlton. Mais, face à eux, les Italiens, en pleine renaissance, ne s’en laisseront certainement pas conter.
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News : Qui aurait dit, à l’orée de l’Euro de football, que l’Angleterre et l’Italie se retrouveraient ce dimanche 11 juillet, dans le mythique stade de Wembley ? La majestueuse enceinte rugira certainement de plaisir, si les coéquipiers de Harry Kane décrochent leur premier trophée continental, mettant fin à cinquante-cinq années de malédiction internationale. En 1966, les Anglais de Bobby Charlton remportaient la Coupe du Monde organisée au pays de Sa Gracieuse Majesté, face à l’Allemagne, après prolongations. Pelé était un jeune joueur, les Beatles dominaient les charts et la France du général de Gaulle venait de claquer la porte de l’OTAN. C’est dire si ce moment date. Depuis, beaucoup de désillusions ou de fausses promesses. Il y eut bien des stars, mais leur talent indéniable en club ne leur permit pas de hisser leur pays au niveau d’une finale : on pense à Keegan, Gascoigne ou Beckham, qui auraient bien mérité de soulever une coupe.
Ce soir, face à leur public, les joueurs anglais ont une occasion unique de vaincre le signe indien. Une défaite serait une désillusion d’autant plus douloureuse qu’elle se produirait devant leur public, tellement frustré de victoire finale depuis des décennies.
En face, les Italiens, absents du dernier Mondial, ont retrouvé une équipe à la hauteur d’un glorieux passé fooballistique, même si les victoires plus difficiles depuis les matchs à élimination directe (la dernière contre la brillante Espagne en demi-finale) ont quelque peu nuancé l’impression de puissance dégagée lors de la phase de poule.
Certes, le onze de Gareth Southgate bénéficie légitimement de la faveur des pronostics, puisqu’il joue à domicile. Toutefois, une mauvaise surprise n’est jamais à exclure : les Portugais en 2004 et les Français en 2016 sont bien placés pour le savoir.
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