Une surprise pour Noël - la critique du film

Parce qu’il n’y a pas que la 3D numérique de Pixar et Dreamworks dans la vie, Une Surprise pour Noël et ses marionnettes animées raviront eux aussi les tout-petits à l’approche des premiers flocons.

L’argument : Les préparatifs de Noël battent leur plein à Sapinville. Andrew rêve d’adopter un petit husky tandis que Sofia aimerait être près de ses amis pour célébrer les fêtes de fin d’année. Mais de nombreuses aventures et bien des surprises attendent les deux enfants avant que leurs rêves ne se réalisent… Deux contes d’hiver sur lesquels souffle l’esprit de Noël.

© Les Films du Préau

Notre avis : Noël approchant, les productions enfantines se bousculent en salles. Entre Arlo et Snoopy, mascottes numériques déjà toutes désignées de cette fin d’année 2015, le distributeur Les Films du Préau mise sur les marionnettes animées en stop motion pour baigner les tout-petits dans le folklore de Noël. Dans un esprit assez proche du Manège enchanté ou plus récemment de la production japonaise Komaneko : Le petit chat curieux, ces deux petits contes hivernaux mis en scène par le réalisateur américain Chel White retrouvent le caractère d’une féérie artisanale. L’utilisation de marionnettes tout en volume (enfants aux visages ronds entourés d’animaux de compagnie pelucheux) dégage un réel pouvoir de séduction.

© Les Films du Préau

Une Surprise pour Noël nous entraîne à Sapinville, paradis blanc cerné de grands sapins verts. Dans le première partie du programme intitulée « Joyeux Noël, Jingle ! », on pourra vivre la rencontre entre un charmant petit garçon prénommé Andrew et un adorable bébé husky du nom de Jingle. La boule de poils est à la recherche du réconfort d’un maître et d’un foyer. Problème, la maman d’Andrew se refuse dans un premier temps à céder à l’adoption. La deuxième, « Joyeux Noël, Jingle et Belle ! » (vous aurez noté l’astucieux jeu de mot de circonstance au passage), retrace le début de l’amitié entre Andrew et la petite Sofia, débarquée tout droit de sa Californie natale dont elle supporte mal l’éloignement.
La belle réussite de cette œuvre d’une grande tendresse, à laquelle on pardonnera aisément sa naïveté, puisqu’elle s’adresse principalement aux culottes courtes âgées de 3 à 6 ans, est de restituer merveilleusement bien l’esprit qui entoure les fêtes de Noël. À Sapinville, les enfants s’amusent dans la neige avec leurs animaux de compagnie à quelques pas des maisons illuminées en guettant l’arrivée du Père Noël...qui n’est jamais bien loin. La petite enfance fondera de bonheur devant les péripéties enfantines de cet adorable programme de saison.