Le 16 octobre 2022
La femme d’un professeur de droit à l’université de Toulouse disparaît. Dans un premier temps, le mari est accusé, puis il est disculpé. Vingt ans après, l’affaire n’est toujours pas résolue.
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News : C’est un fait divers qui a profondément impacté la région toulousaine et a eu un retentissement national tel qu’un téléfilm de Jean-Xavier Lestrade, en 2012, puis le long métrage d’Antoine Raimbault en 2019, Une intime conviction, sont revenus sur les événements. Mais vingt ans après, on ne sait toujours pas ce qui est arrivé à Suzanne Blanch, épouse de Jacques Viguier, professeur de droit public. Le 27 février 2000, cette femme de 38 ans disparaît. Pas de témoin, pas de traces matérielles. Est-elle vivante, est-elle morte ? On ne la retrouvera pas.
Le mari est rapidement soupçonné par les enquêteurs, d’autant que sa vie intime dévoile notamment des infidélités avec des étudiantes et des soupçons de violences conjugales. De son côté, Suzanne avait un amant, Olivier Durandet. Tient-on ici le mobile d’un éventuel crime ? Les charges sont trop hasardeuses. Un premier procès en 2009 acquittera l’accusé. Un autre en appel confirmera le verdict : aux yeux de la justice, Jacques Viguier est définitivement innocent. Mais l’affaire, elle, n’est toujours pas résolue.
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