Au son du père
Le 15 octobre 2003
Yann Mens raconte avec humour et talent les péripéties d’un ado qui souhaite devenir guitariste de jazz. Un petit roman à la mélodie parfaite.
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Yann Mens raconte avec humour et talent les péripéties d’un ado qui souhaite devenir guitariste de jazz. Un petit roman à la mélodie parfaite.
Alexandre a seize ans. Il a la guitare dans le sang, comme son père l’a eue avant lui. Son père, mort dans un accident de voiture, après un concert dans un club de jazz. Ce qu’Alexandre aime par-dessus tout, c’est la musique de Django Reinhardt. Autant dire qu’apprendre la guitare classique le barbe un peu. Il trouve alors la solution miracle pour s’offrir des cours de jazz. Embauché par les Soyouz, un groupe d’anciens jouant dans les bals et les mariages, il va pouvoir gagner un peu d’argent...
On est loin du milieu paillettes que certains associent volontiers à celui de la musique. On suit ici le parcours d’un ado passionné par un instrument. Du début à la fin, il se donne toutes les chances pour assouvir sa passion. Les moments où Alexandre se produit en compagnie des Soyouz, groupe composé d’anciens n’ayant pas réussi à tourner la page des années 60 et 70, sont formidablement réussis. On se croirait sur scène en compagnie de ces attendrissants has been. Hommage d’un fils à son père, clin d’œil aux plus grands guitaristes, ce Fils de Django ravira tous ceux qui caressent l’espoir de se lancer dans la musique. Et qui comprendront sans doute que la passion constitue le secret de la réussite. Un récit sans fausses notes.
L’extrait |
Yann Mens, Fils de Django, Éd. Thierry Magnier, coll. "Roman", 2003, 94 pages, 7 €
A partir de 12 ans
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