Houston, on a un problème
Le 16 novembre 2015
Mal construit et desservi par un scénario qui tient sur une moitié de ticket de métro, Infini ne parvient même pas à être un petit divertissement efficace.
- Réalisateur : Shane Abbess
- Acteurs : Bren Foster, Grace Huang, Luke Hemsworth, Daniel MacPherson
- Genre : Science-fiction, Épouvante-horreur
- Nationalité : Australien
- Editeur vidéo : Seven sept
- Durée : 1h50min
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– Sortie DVD & Blu-Ray : le 4 novembre 2015
Mal construit et desservi par un scénario qui tient sur une moitié de ticket de métro, Infini ne parvient même pas à être un petit divertissement efficace.
L’argument : 23ème siècle. Une équipe spécialisée dans les sauvetages doit se rendre dans une lointaine colonie minière - Infini - pour sauver Whit Charmicael, l’unique survivant d’une épidémie biologique inexpliquée.
Notre avis : Depuis quelques temps, le cinéma australien semble avoir le vent en poupe, après des années passées dans l’ombre des productions nord-américaines (cf. l’excellent documentaire Not quite Hollywood : The Wild, Untold Story of Ozploitation !). Remarqué en 2007 pour son remake du classique de l’horreur australien Gabriel, Shane Abbess change de registre pour une modeste production de science-fiction au budget serré.
Présenté en avant-première au BIFFF 2015, Infini n’a hélas pas grand-chose pour convaincre, recycle à tout va plusieurs classiques (Alien, The Thing) et même certains films plus bisseux comme Event Horizon pour un résultat assez mitigé et très anarchique, malgré ses ambitions de départ.
L’histoire des astronautes à la rescousse d’un homme contaminé par une "chose" inconnue ayant été abordée maintes et maintes fois, le réalisateur préfère se concentrer sur les effets spéciaux et les scènes d’action. Infini aurait pu au moins être une petite production bourrine et efficace à défaut d’un scénario cohérent et d’acteurs motivés, mais même là le réalisateur ne parvient pas à briller, la faute à une réalisation parkinsonienne, un montage trop haché et des performances oubliables.
Quelques idées intéressantes comme le mode de déplacement - ou "slipstream", qui transforme les astronautes en données numériques qui sont envoyées par signal avant de reprendre forme humaine - sont abandonnées beaucoup trop rapidement, nous laissant en compagnie de cette équipe de sauveteurs qui courent d’un tunnel à l’autre en attendant de se faire contaminer par la bestiole, le tout se concluant par un twist peu compréhensible qui achève de faire de ce DTV un grand n’importe quoi.
LE TEST DVD
Une édition SD assez moyenne.
Les suppléments :
0
Le vide intersidéral.
L’image :
Une image précise mais mal contrastée.
Le son :
Deux pistes (anglais et français) en Dolby Digital 5.1 mal équilibrées mais qui restent correctes, surtout dans les scènes d’action.
En VOD, SVOD ou Streaming
Galerie Photos
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