Un film sensible très réussi. La déconstruction du film nous permet de s’interroger sur ce père, adoptant parfaitement le point de vue de Sophie, sa fille. Il n’y a pas de réponses et c’est ce qui donne tout son relief au film. Les émotions se ressentent et n’apportent pas toujours les réponses que l’on cherche. Grâce aux mouvements de caméra, le regard a du mal à se fixer et c’est exactement ce que la cinéaste cherche à faire : chercher ce qu’elle n’a pas vu, mais qui finalement est indémontrable. Le scénario joue avec le malaise persistant que quelque chose ne va pas, sans jamais révéler (…)

Un film cynique sur la société américaine dans son ensemble : sur le sensationnalisme, mais aussi sur l’exploitation des Indiens et de leur culture. Corruption, capitalisme exacerbé, le tout avec les codes chers aux valeurs états-uniennes comme les références bibliques, à peine symboliques. Un film très actuel, tenu par le magistral Kirk Douglas.

Dark est l’une des plus grandes séries actuelles, qui manient les questions sur le temps, la famille et les conséquences de nos choix....d’ailleurs en sont-ils vraiment ? En plus de son aspect esthétique remarquable, notre attention est sans arrêt à l’épreuve : qui est qui et quand sommes-nous ? Une série dont l’écriture et la réalisation méritent l’attention. Le seul bémol est l’absence totale d’humour, mais il est vrai que le propos ne s’y prête pas !

Le retour du loup dans les vallées montagneuses suscite autant de fascination que de polémiques. Dans un long métrage militant, Jean-Michel Bertrand suit la piste d’un jeune loup solitaire qui doit faire face aux meutes hostiles et aux activités humaines. En dépit de belles images, le film stagne dans la monotonie.

Mêlant animation et jeu d’acteurs à travers le principe de la rotoscopie (animation fondée sur un réel jeu d’acteurs), cette série impose ses propres images, son propre format et son propre univers. Le spectateur est conduit à chercher la frontière entre le rêve et la réalité, à travers une enquête dans le passé d’Alma, où celle-ci tente de retrouver l’assassin de son père.

Une fiction audacieuse qui mêle fantastique et questions écologiques, mais peine à se démarquer des séries de référence sur le même thème.

Une brillante série d’anticipation, qui dépeint le futur de manière bouleversante et réaliste.

Un petit livre qui fait oublier la peur du noir et donne envie d’éteindre. A l’heure où les lumières des villes, des écrans perturbent nos rythmes biologiques, Sigri Sandberg encourage à regarder de nouveau vers les étoiles et à davantage de quiétude dans notre quotidien.

Un ouvrage pour ceux qui ont vu toute la série et s’interrogent sur son message. Une analyse poussée dans le domaine de la recherche. Que dit Black Mirror de nous et de nos comportements ? Le futur est-il aussi désespérément pessimiste ?

Le journaliste recueille le témoignage de l’évasion de ce combattant, retiré de toute obligation militaire pour lui rendre un brin d’humanité. Ce faisant, il pose la réflexion de la manière d’écrire cette violence et enquête, pour livrer tous les prismes de cette histoire et refuser l’oubli. Ce livre constitue une grande leçon de journalisme et d’engagement.

Ce témoignage est celui d’un parcours du combattant pour sortir de la dépendance. Sans tabous, le protagoniste cherche avant tout à prévenir et aider ceux qui voudraient s’en sortir. Un livre percutant qui se lit d’une traite.

L’achat d’un livre en librairie paraît aujourd’hui un acte de résistance. Résistance dans un contexte sanitaire qui voudrait rendre la nourriture spirituelle non-essentielle, ou encore résistance à une ultra-concentration des richesses dans la poche d’un seul homme. La librairie française a une histoire, exposée de manière très austère dans l’ouvrage de Patricia Sorel.

L’Orchestre Philharmonique de Radio France et l’Orchestre National de France proposent un concert en live chaque semaine, du samedi 6 juin au jeudi 23 juillet. A voir sur ARTE Concert ou à écouter sur France Musique, à 20h.

Une ballade pop qui donne des envies d’évasion, dans un clip qui évoque la mélancolie du retour des vacances, la route de l’insouciance qui s’éloigne, des amis qui manquent déjà. Une respiration légère et bienvenue.

En faisant le choix du minimalisme piano-voix, Thomas Méreur propose un premier album envoûtant, inspiré par les paysages sauvages de l’Islande. Une œuvre épurée, qui nous ramène à l’essentiel.