Les Demoiselles de Rochefort - le test blu-ray

L’immense comédie musicale de Jacques Demy bénéficie d’une version restaurée en Blu-ray de première qualité.

L’argument : Delphine et Solange sont deux jumelles de 25 ans, ravissantes et spirituelles. Delphine, la blonde, donne des leçons de danse et Solange, la rousse, des cours de solfège. Elle vivent dans la musique comme d’autres vivent dans la lune et rêvent de rencontrer le grand amour au coin de la rue. Justement des forains arrivent en ville.Justement ils fréquentent le bar que tient la mère des jumelles. Une grande foire se prépare et un marin rêveur cherche son idéal féminin.

Le film :

Sorti en 1967 en France, tourné en Cinémascope, Les Demoiselles de Rochefort n’a rien perdu aujourd’hui de son éclatante vitalité et de sa joyeuseté communicative. Le film de Jacques Demy, qui réunit un casting inoubliable, n’est pas qu’une des plus belles comédies musicales de l’histoire du cinéma mais bel et bien un véritable chef d’œuvre.

– La critique ICI

Les suppléments :

Si on oublie le trop court exposé des réalisateurs Olivier Ducastel et Jacques Martineau, lequel manque donc d’approfondissement dans l’analyse des plans de Demy, les bonus valent essentiellement pour le très beau documentaire d’Agnès Varda (épouse du cinéaste), Les Demoiselles ont eu 25 ans. Ce dernier regroupe des images issues du tournage, qui eut lieu au cours de l’été 66, et revient 25 ans après la sortie en salles, en 1992, dans la ville de Rochefort. Entre retrouvailles et souvenirs, ce joli documentaire, hanté par les fantômes de Jacques Demy et Françoise Dorléac, brille par son émotion à fleur de peau.
En outre, on retrouve un très beau texte informatif de Jean-Pierre Berthomé (lu par Mathieu Demy) qui revient sur la genèse du film et ses qualités esthétiques.

L’image :

Après un DVD d’excellente facture, l’édition haute-définition jouit d’une image encore plus belle. Les couleurs ressortent admirablement de cette restauration et la profondeur de champ est remarquable. De même, le Blu-ray conserve admirablement le grain argentique de l’époque et le format 2.35 mm scope. Une splendeur.

Le son :

Le travail sur le son réalise presque un sans faute. La musique de Michel Legrand se trouve sublimée par un DTS 2.0 de qualité, qui parvient à faire oublier l’absence d’une hypothétique piste 5.1.