Steven Spielberg

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Steven Spielberg, aventurier du 7e art

Son seul nom vaut succès commercial et international. Un Spielberg, c’est toujours un événement. Le gamin de Cincinatti a, depuis le 18 décembre 1946 qui l’a vu naître, parcouru un chemin exceptionnel. De sa jeunesse et ses premiers courts métrages expérimentaux à l’aura qu’il possède aujourd’hui à Hollywood, Spielberg est tout simplement devenu l’un des seigneurs de la production et de la réalisation cinématographique de la fin du vingtième siècle.

Au sommet d’Hollywood

Aujourd’hui, son empire se nomme Dreamworks. Une société de production créée en octobre 1994 avec Jeffrey Katzenberg et David Geffen, qui a ces dernières années produit certains des films les plus récompensés, dont les trois derniers Awards du meilleur film : American beauty, Gladiator et A beautiful mind (Un homme d’exception). Dreamworks produit, crée, réalise, se diversifie en s’aventurant depuis quelques années dans le monde de l’animation, allant jusqu’à faire de l’ombre aux spécialistes de Walt Disney. Spielberg est partout.
Ce n’est ni un hasard, ni un concours de circonstances. Spielberg n’est pas né une caméra au poing, mais presque. Dès treize ans, il conseille son père qui filme les vacances familiales avec une super-8 : le sens du cadre, de l’image et de l’équilibre est déjà là, et très vite la caméra paternelle est récupérée par le fils prodige qui se lance dès lors dans la réalisation de petites séquences. Son premier montage : deux trains qui se rentrent dedans. Les effets spéciaux l’obsèdent déjà et c’est dans ce sens qu’il se met à tourner. The last gun, en 1959, est l’un de ses premiers court métrages.
Sa passion pour le cinéma ne l’empêche pas d’être victime des railleries et du mépris de ses camarades de lycée. Seul enfant juif, il est la cible des caïds du collège et décide, pour avoir la paix, de proposer à celui qui lui rend la vie impossible de jouer dans une de ses réalisations. Steven a quinze ans, il tourne Escape to nowhere, une bataille épique entre les nazis et les soldats britanniques. Il apprend à créer une explosion d’essence sans faire exploser quoi que ce soit, prémices d’un art qu’il développera tout au long de sa carrière. Escape to nowhere remportera un prix à un festival de film jeunesse. Sa première récompense, le début d’une série.


Mais ce ne sont là que des coups d’essai, un tâtonnement brut qui le conduit doucement vers des objectifs plus précis, des projets mieux construits. Trois ans plus tard, il tourne Firelight. La révélation. Réalisé avec un budget de 400 dollars, le film, diffusé dans un théâtre de quartier, remporte en une soirée 500 dollars.
En intégrant l’école de cinéma Cal State University après sa sortie du lycée, il pense apprendre et passer un cap. Il n’en est rien. L’enseignement ne convient pas au jeune Steven, qui se lance dans la réalisation d’autres projets : un film expérimental puis, en 1969, Amblin, et les choses sérieuses de commencer. Un producteur d’Universal le visionne et veut rencontrer Spielberg. Il l’engage.

Universal comme parrain

Son entrée dans la société de production provoque son départ de l’école. On lui confie la direction de l’épisode pilote de l’émission télévisée Night Gallery. Travail qui ne l’enchante pas, au point qu’il prend une année sabbatique.
C’est alors qu’il se révèle avec Duel (1971) tourné pour la télévision avant d’être diffusé en salles. Il enchaîne sur le scénario qui lancera sa carrière : The Sugarland Express. Flop au box-office. Le film rapporte seulement 11 millions de dollars. Premier et dernier échec se jure Spielberg.
Comme pour se prouver que les résultats de ce premier essai grandeur nature ne reflètent pas son talent et sa capacité de rentabilisation, il tourne un nouveau long métrage. Il n’était pas supposé en être le réalisateur, mais la confiance que les producteurs placent en lui le propulse à la direction d’un film qui rapportera au final plus de 250 millions de dollars. Jaws. Pour nous, Les dents de la mer. Un carton planétaire, un phénomène qui comble Universal. Spielberg a à peine 27 ans.

L’extra-terrestre du cinéma

La suite est comme un long chemin semé de succès mondiaux, de récompenses et de prix en tous genres. Après Jaws, il réalise Close encounters of the third kind (Rencontre du troisième type) en 1977, puis le film qui le rendra définitivement populaire dans le monde entier : E.T. - The extra terrestrial. Chef-d’œuvre pour certains, film infantile voire enfantin et naïf pour d’autres, toujours est-il qu’il fera date et restera comme un incontournable du fantastique et une approche unique d’une venue extra-terrestre sur terre. Avec toujours en toile de fond cette critique d’un monde fou, obstiné, orgueilleux et destructeur. L’œuvre de Spielberg touche à une multitude de thèmes, sans pour autant changer l’état d’esprit qui l’anime. Amoureux de l’enfance et de sa magie, il incarne souvent à travers de jeunes acteurs les personnalités qu’il souhaite porter à l’écran. A.I., Jurassic Park, E.T. ou encore Hook mettent en scène de jeunes enfants, l’innocence perdue.


L’aventure

La trilogie Indiana Jones qui débute en 1981, avec Les aventuriers de l’Arche perdue, crée un mythe et marque la première collaboration entre Spielberg et son ami George Lucas. Harrison Ford, le héros au fouet rampant et au chapeau gorgé d’eau, combattant des nazis, à la quête d’un improbable Graal, ravit des millions de spectateurs.
En ressuscitant en 1991 dans Hook le classique de Walt Disney (Peter Pan), avec Robin Williams et Dustin Hoffman, le chouchou d’Hollywood se rend compte quand même qu’il n’est pas invincible au box-office... Mais Jurassic Park, en 1993, est pourtant la preuve que rien ne semble impossible pour le réalisateur qui jouit d’un prestige impressionnant. Grâce aux images de synthèse et à un talent pour bâtir des scénarios entraînants et tout public, ce film fait exploser les records d’entrées en salles.

Un palmarès incomparable

On peut critiquer Spieberg. On peut lui reprocher de faire du tout commercial, des films qui donnent ce que l’on attend et qui finalement n’apportent pas le frisson de la surprise. Mais on doit lui reconnaître cette volonté de combattre par l’image les fléaux de l’humanité.
Conscient que sa position lui permet d’exprimer ce qui lui tient à cœur, Steven Spielberg dénonce, démontre, témoigne sur la guerre et ses monstruosités. Avec La couleur pourpre (1985), chronique de la vie d’une jeune Noire (Whoopy Goldberg) dans le Sud américain, et Amistad, une fresque sur l’esclavage, Spielberg porte à l’écran les moments noirs de l’Histoire. Saving private Ryan (Il faut sauver le soldat Ryan, 1998, avec Tom Hanks) et Schindler’s list (La liste de Schindler, 1993) raflent toutes les récompenses. Bouleversantes mises en scène des atrocités du débarquement allié de 1944 en Normandie et des camps de concentration. Cinq Oscars pour le premier, sept pour le second, avec à chaque fois celui du meilleur réalisateur.

Le fantastique

Dès Rencontre du troisième type, Spielberg avait montré sa passion pour l’irréel, la science-fiction. Avec A.I : Artificial Intelligence (2001), il confirme son goût pour ces formes de vies venant d’ailleurs, ou de nous-mêmes. Il explore la quatrième dimension en collaboration avec trois autres cinéastes de talent (John Landis, Joe Dante et George Miller) dans Twilight Zone - The movie en 1983, pose la question du clonage par ADN dans Jurassic Park, empiète sur le terrain de la maîtrise des flux temporels avec Minority report... Spielberg touche à tout dans les couloirs de la science-fiction, même si les grandes interrogations de l’homme deviennent des machines hollywoodiennes qui rapportent, sans faire vraiment progresser la vision que l’on a sur tous ces thèmes. Mais ce cinéma plaît, et le public n’en demande sans doute pas plus.


Pour cet aventurier du septième art, la route est dégagée. Son brio désormais acquis, il peut à peu près tout se permettre en faisant mouche à chaque coup. Avec Le terminal (2004), une irrésistible comédie. Puis en revenant à ses anciennes amours avec une adaptation magnifiquement stimulante de La guerre des mondes, le chef-d’œuvre d’anticipation de H.G. Wells. Après quoi, il prend tous les risques et les assume jusqu’au bout dans Munich, grand film audacieux et rutilant. En 2008, il revient au divertissement pur avec le quatrième volet de la saga d’Indiana Jones. Que serait le monde du film sans la griffe de Spielberg ?

Filmographie
 2008 : Indiana Jones et le royaume du crâne de cristal (Indiana Jones and the kingdom of the crystal skull)
 2006 : Munich
 2005 : War of the worlds (La guerre des mondes)
 2004 : Le terminal (The terminal
 2002 : Catch me if you can (Arrête-moi si tu peux)
 2002 : Minority Report
 2001 : AI
 1998 : Saving private Ryan (Il faut sauver le soldat Ryan)
 1997 : Amistad
 1997 : The lost world : Jurassic Park N°2 (Jurassic Park 2 : Le monde perdu)
 1993 : Schindler’s list (La liste de Schindler)
 1993 : Jurassic park
 1991 : Hook
 1989 : Indiana Jones and the last crusade (Indiana Jones et la dernière croisade)
 1989 : Always
 1987 : Empire of the sun (L’empire du soleil)
 1985 : Color purple (La couleur pourpre)
 1984 : Indiana Jones and the temple of doom (Indiana Jones et le temple maudit)
 1982 : E.T.
 1981 : Raiders of the lost Ark (Les aventuriers de l’Arche perdu)
 1979 : 1941
 1977 : Encounter of the third kind (Rencontre du troisième type)
 1975 : Jaws (Les dents de la mer)
 1974 : The Sugarland Express
 1971 : Duel

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