Louis Kehlweiler déteste les salauds, les injustices et les trucs bizarres. C’est justement en planquant devant l’immeuble d’un malfaisant qu’il remarque le truc bizarre. Quelque chose qui ressemblerait à un petit bout d’os d’orteil humain, bien au chaud dans une crotte de chien. Qu’à cela ne tienne ! Louis va retrouver le chien, et au passage, un ancien amour, un collectionneur de machines à écrire, une pythie rurale et pas mal d’emmerdes.

Des personnages au bord de la fracture abattent les moulins à vent sans écouter la voix du doute. De vieilles connaissances, les historiens-enquêteurs, mettent leur savoir universitaire au service du bon droit et du travail de terrain. Magouilles en tout genre et coups de théâtre sur fond de politique-pas-toujours-fiction. Kehlweiler se la joue sympathique emmerdeur, un genre de cousin du Poulpe. Le chasseur-cueilleur planque à la mode australopithèque, et tout le monde cherche la petite bête, en l’occurrence le molosse défécateur. On l’aura compris, Fred Vargas entraîne son lecteur en pays connu, et tire le petit bout de ficelle qui conduit au sac de nœuds. Bas les masques !