Critique

CINÉMA

American history X - Tony Kaye - critique

Film culte

Le 18 juin 2022

Une terrible (et juste) mise en lumière des mécanismes de l’extrême droite.

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  • American history X - Tony Kaye - critique

    Ce film est d’une qualité remarquable.Le scénario très bien maitrisé,les deux acteurs sont d’une telle complémentarité !

  • Stéphanie Alves 28 juillet 2005
    American history X - Tony Kaye - critique

    Je viens de revoir ce film après quelques années et je dois avouer que je n’ai pas été déçue. Quelle remarquable prestation de la part d’Edward Norton !
    American hystory X, c’est un film subtil sur le problème très actuel du rascisme, de la violence et de l’intolérance.

    A voir absolument si ce n’est déjà fait ;o)

  • ammara 21 novembre 2005
    American history X - Tony Kaye - critique

    Un des meilleurs films que j’ai vu jusque là, si ce n’est pas le meilleur.
    Rarement un film a su aussi bien parler du racisme, de l’intégrisme, de la violence dont sont capable les fanatiques. Edouard Norton est un acteur remarquable, qui joue aussi bien son personnage de néo-nazi que celui de repenti.
    Un film que l’on ne peut oublier et que l’on regarde toujours avec la même ardeur, un film choc, qui émeut et qui nous fait nous poser pas mal de question sur la société d’aujourd’hui.
    Une histoire qui montre à quel point les jeunes paumés peuvent être influencé par de mauvaises opinions.
    Un film comme on ne pourra sûrement plus jamais en voir.
    Un film que l’on devrait pouvoir passer dans les cours d’éducation civique pour les cours sur le racisme, car aucun n’autre n’en parlera aussi bien.
    Un film qui donne à réfléchir.

  • ammara 24 novembre 2005
    American history X - Tony Kaye - critique

    Un film époustouflant, des scènes violentes et dures qui reflètent une réalité qui malheureusement existe.
    Edouard Norton joue à la perfection, que ce soit son rôle de faciste où celui de repenti qui essaie de sauver son frère des mains d’un fanatique manipulateur.
    A voir et à revoir et aussi à conseiller à tous ceux qui ne l’ont pas vu. Je pense que personne ne peut rester insensible face à un tel film.
    Inoubliable !!!

  • kiko 24 novembre 2005
    American history X - Tony Kaye - critique

    Un authentique chef-d’oeuvre dénonçant avec une justesse poignante la haine et le raçisme qui gangrènent la société américaine. Edward Norton illuminée, est magistral en skinhead repenti... quel grand acteur !!! La BO est magnifique et sied parfaitement au contexte tragique de l’histoire. Difficile de ne pas verser une petite larme devant ce film, toujours juste, sans aucun dérapage. Une vraie leçon de vie, à l’impact saisissant sur les consciences

  • chieffred 28 novembre 2005
    American history X - Tony Kaye - critique

    illuminé

    J’ai pu revoir récemment ce film à la télé et les sensations de la première vision sont intacts. Des acteurs brillants avec Norton et Furlong jouant juste et tout en finesse, un scénario, une histoire qui aurait pu facilement tomber dans le manichéen et le convenu mais qui ne tombe pas dans ces travers pour nous délivrer un message de tolérance mais sans avoir recours au scène pétries de bons sentiments. Non c’est la violence et les propos tenus tout au long du film qui nous font réfléchir.Dans ce film pas de happy-end mais une fin inéluctable de part le déroulement de l’histoire. Ames sensibles s’abstenir.

  • Mouguette 12 janvier 2006
    American history X - Tony Kaye - critique

    Effectivement on peut dire qu’American history X est un film culte !! Le jeu des acteurs est excellent et l’histoire pleine de réalisme.
    La première scène est mémorable et choquante. Mais elle permet aux spectateurs de se mettre immédiatement dans l’ambiance du film.
    Entre haine et racisme, les acteurs évoluent, leurs idées avec. Une belle prestation d’Edward Norton qui est déroutant dans son rôle de skin-head.
    Une histoire vraiment bouleversante !!

  • giridhar 29 janvier 2006
    American history X - Tony Kaye - critique

    Derek Vinyard (Edward Norton) est un skinhead virulent et charismatique, au service de Cameron Alexander (Stacy Keach). Son jeune frère, Daniel (Edward Furlong) est en admiration béate devant lui. Une nuit, Derek tue deux noirs qui volaient sa voiture. Il est condamné à trois ans de prison. Lorsqu’il ressort, son ancien ami, Seth Ryan (Ethan Suplee), sa petite amie Stacey (Fairuza Balk), et Daniel s’attendent à ce qu’il reprenne de plus belle sa place de leader. Mais Derek refuse. Bien plus, il entreprend de tirer son frère des griffes de l’odieux Cameron...

    Le moins que l’on puisse dire lorsque l’on sort de cette épreuve, c’est que l’oeuvre, gorgée de débordements verbaux et de violences physiques, ne peut laisser personne indifférent ! Ses images s’incrustent durablement dans la mémoire. Le film pourrait d’ailleurs s’intituler : "Chronique d’une haine extraordinaire". A travers l’évolution temporelle et psychologique du personnage principal au sein d’un groupuscule néo-nazi, on assiste, médusé, à l’instauration, dans une masse d’êtres à l’intelligence non éveillée, de dogmes simplistes et bourrés de haine, qui tiennent lieu de ligne de vie. On perçoit, dans l’horreur, la facilité avec laquelle il est possible d’envoûter l’esprit humain intégré à un troupeau. Deux principes simplissimes : 1/ ce n’est jamais toi le responsable de ce qui fonctionne mal dans ton existence, c’est forcément un autre. Il suffit, dès lors, suivant ses tendances familiales, culturelles, religieuses, d’identifier le coupable. Et le choix est vaste, puisqu’il s’agit de tous ceux qui sont à l’extérieur du noyau parfait : Juifs, Noirs, Jaunes, Homosexuels, Riches, Porto-Ricains, Mexicains, la liste est infinie... 2/ Les réponses arrivent, prédigérées, avant même que les questions aient été posées. C’est le principe de base de fonctionnement des sectes. Donner à celui qui est en perdition un gilet de sauvetage miraculeux et, dans son principe même, parfait.

    Le film entier baigne dans une horreur et une violence quasi permanentes. Lorsque ce ne sont pas des coups de poing ou de révolvers, ce sont des coups de mots, d’insultes, de hurlements, qui ne sont guère moins mortels. Et, cependant, un fin rayon de lumière longe ce drame de bout en bout, comme un fil d’Ariane salvateur. Une possibilité de prise de conscience qui ouvre le mental, jusque là emmuré dans ses certitudes délirantes. Mais, et c’est là une tragique limite de cet éveil, il ne peut être qu’individuel. Ce qui explique, hélas, le temps infini que peut nécessiter la résolution de haines entre nations ou religions. On le voit, depuis plusieurs millénaires, en Palestine ! Derek, sous la pression des souffrances endurées en prison, voit sa conscience se dessiller. Parce qu’il a su écouter la question primordiale que lui pose son professeur d’histoire noir, Bob Sweeney (Avery Brooks) : "est-ce que cette violence déversée a guéri ou amélioré quoi que ce soit ?". Et, surtout, qu’il a eu le courage et la lucidité d’y répondre négativement. Dans cette prise de conscience, que, ce qui est appellé : le "mal", n’est en fait qu’un élément contraire à la progression de la vie, il approche la différence fondamentale entre les deux opposés : l’Amour, dans son sens transcendant, (dont la manifestation terrestre est la Loi de Cohésion) est la composante originelle de la création. Lorsque l’on a pris contact avec sa nature absolue, il s’auto-alimente lui-même, n’a besoin d’aucun combustible externe. La haine, qui est la manifestation de son absence, ne peut survivre et se perpétuer que si lui est fourni en permanence quelque élément à brûler ou à détruire. 

    Derek est malheureusement le seul à s’éveiller, même s’il réussit, finalement, à inverser la tendance chez son jeune frère. Pour ce qui est du troupeau monolithique de ses anciens compagnons, aucun espoir ne se dessine, bien au contraire. La scène de retrouvailles avec sa compagne Stacey, est, à ce titre, symptomatique. En une seconde, après avoir appris son désir de quitter le groupe, celle qui l’adorait se métamorphose en une hyène qui ameute les membres pour écharper le lâcheur !

    Cette oeuvre douloureuse est conduite avec une urgence, une frénésie désespérées. Alternance de couleur dans les scènes actuelles, et de noir et blanc pour la remémoration des événements passés ; d’agitation furieuse et paroxystique avec quelques ralentis judicieux, jamais gratuits, qui ne sont là que pour suspendre le temps dans l’abomination. Mais ce que la mémoire conserve le plus intensément, c’est sans nul doute l’incarnation prodigieuse de Edward Norton, qui confirme après un nombre minime de films, si besoin en était, un charisme et une puissance expressive exceptionnels. Une sorte de Sean Penn à la dimension spirituelle... Son interprétation, constamment inspirée, parfois même hallucinée, est tour à tour glaçante et tragiquement émouvante.

    "American History X" est en quelque sorte l’opposé de "Funny Games". Là où Michael Haneke mettait en place quelques spécimens qui tenaient davantage du robot destructeur au cerveau vide de sentiments et d’émotions, que de l’humain, même primitif, Tony Kaye expose des spécimens bourrés de concepts et de sentiments calibrés par une matrice monolithique.

    Une oeuvre difficile, souvent horrifiante, mais indispensable dans son étude pathologique de l’asservissement mental et du pouvoir destructeur des croyances.

  • lebron 31 janvier 2006
    American history X - Tony Kaye - critique

    Pour avoir été parfois victime du racisme, je suis particulièrement sensible au thème d’American History X. Traitant du nazisme, forme extrême de l’extrême, boursouflure infâme d’une infamie, American History X est un film au sujet fort, violent (la scène où Edward Norton brise la mâchoire d’un homme dont la seule faute est d’être noir est particulièrement affreuse), mais malheureusement, je l’ai trouvé trop mélodramatique, trop abracadabrant (cf. la conversion un peu rapide d’Edward Norton à l’anti-nazisme) et peut-être aussi, trop esthétique pour être aussi poignant qu’il aurait pu l’être.

    Et pourtant Edward Norton est grand dans le rôle de ce monstre en quête de rédemption.

    Mais passée l’indignation épidermique devant la cruauté et la barbarie, il manque une dimension à ce film, trop archétypal (musique larmoyante, manichéisme) et/ou à la réflexion trop superficielle.

    Loin de moi l’idée de dire qu’American History X est un mauvais film, mais je reste frustré car il me semble qu’il aurait pu être meilleur. Dommage.

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