Le 11 octobre 2015
Près de 24 ans après l’échec de Hook de Steven Spielberg, Peter Pan connaît encore l’échec de sa vie en salle...
Près de 24 ans après l’échec de Hook de Steven Spielberg, Peter Pan connaît encore l’échec de sa vie en salle...
Si Disney multiplie les initiatives à succès avec la déclinaison des Clochette en salle et vidéo, pour Peter Pan, c’est plus difficile : Hook de Steven Spielberg a connu un échec critique et public douloureux en 1991. Ce week-end, c’était au tour de Pan, nouvelle adaptation du conte de J. M. Barrie, par le réalisateur Joe Wright, pour Warner, de connaître de funestes horizons.
Les critiques effroyables (moyenne de 33/100 sur la revue de presse Metacritic) et probablement une campagne promotionnelle parmi les plus laides vues cette année (affiches, typo... aie) ont abattu cette superproduction budgétée à plus de 150M$, qui se retrouve pitoyablement située en 3e place, derrière notamment Hôtel Transylvanie 2, qui assure encore pour son 3e week-end à 20M$, et dépasse les 100M$. Pan a assuré 15.5M$ en 3 jours dans 3.515 salles.
Si Seul sur Mars de Ridley Scott est un triomphe (108M$ en 10 jours, dont 37M$ ce week-end), on remarquera aussi la persévérance du Nouveau Stagiaire avec Robert de Niro, recul le plus faible du top 10 (-25.9%) alors que la comédie affrontait son 3e week-end. Avec 8.6M$, le nouveau Nancy Meyers frôle les 50M$ et connaît un succès sur la durée, à l’instar de la plupart des films de cette réalisatrice bankable.
A contrario Sicario chute trop vite (-39%) et doit se contenter de 7.3M$ pour un total de 26M$, malgré des critiques plus vigoureuses. Le Labyrinthe 2 passe la barre des 70M$. Correct, sans plus. The Visit, au-dessus des 60M$, impressionne davantage.
Echec pour The Walk, alors que son circuit était élargi à 2.509 salles. Le film de Robert Zemeckis qui relate l’exploit funambulesque du Français qui avait rejoint les 2 Twin Towers, de leurs sommets sur un fil, est le plus gros échec de son auteur depuis La mort lui va si bien en 1992. A l’époque, la comédie fantastique avec Meryl Streep et Bruce Willis ratissait tout de même large, avec 50M$. Aujourd’hui The Walk réalise 3.6M$ dans 2.509 salles, malgré l’apport de la 3D. Le film est un gouffre.
Dans une combinaison réduite, une production fait des merveilles : Steve Jobs de Danny Boyle. Dans 4 salles, le guru de Apple, interprété par Michael Fassbender, a su rameuter les troupes. Pour mémoire, un premier biopic l’avait mis en scène en 2013, mais la vision fade de Joshua Michael Stern avec Ashton Kutcher avait stocké 6.7M$ dans 2.381 salles, pour son lancement, soit moins de 20$ en fin de vie. Une contre-performance totale qu’Universal semble renverser aujourd’hui. Après tout, le studio de Jurassic World, Fast & Furious 7, Crazy Amy, Les Minions... n’est plus à un carton près en 2015.
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