Le 14 octobre 2015
On attendait le blockbuster français Aladin en tête, mais c’est Woody Allen, fort d’une combinaison de 29 salles, qui écrase toute concurrence.
On attendait le blockbuster français Aladin en tête, mais c’est Woody Allen, fort d’une combinaison de 29 salles, qui écrase toute concurrence.
Les Nouvelles Aventures d’Aladin a-t-il du souci à se faire ? Sûrement. Certes, le film se positionne pour 15 jours en pole position des vacances scolaires, avec un gros coefficient paris-province, mais son démarrage sur la capitale est sinistre : 1.252 entrées dans 19 salles, c’est bien peu, alors que Kev Adams sort notamment du succès truculent des Profs 2, à ce jour le plus gros succès français de 2015.
En première position, il fallait compter sur un Woody Allen. Présenté hors Compétition à Cannes, L’Homme irrationnel profite d’une combinaison qui ne laisse pas le droit à l’erreur : 29 salles. Cela n’enlève rien à la forme du réalisateur new-yorkais qui s’offre ainsi une moyenne de 89 spectateurs par écran. Ces beaux résultats s’inscrivent sur une dynamique irrésistible : en 2013 Blue Jasmine avait séduit 2.575 parisiens contre, en 2014, 2.807 pour Magic in the Moonlight.
Bon deuxième, Belles Familles, du très rare Jean-paul Rappeneau, rappelle les succès précédents d’un auteur qui a toujours vu grand : sa dernière comédie, Belles Familles s’illustre vraiment dans 21 salles, avec 1.806 entrées. Il dépasse les 85 spectateurs par écran.
Crimson Peak est une nouvelle (petite) déception pour Guillermo del Toro, dont on parle beaucoup (trop ?) sur la toile, mais qui, auprès du grand public, ne parvient pas toujours à se faire un nom. Son film d’épouvante gothique essuie un petit revers en première séance avec 840 spectateurs dans 14 salles. La soirée devrait lui être bien plus profitable. On le lui souhaite.
C’est mal barré pour l’animation française : Mune : le gardien le la Lune mobilise 457 sélénites à sa rescousse, dans 14 salles. Au moins fait-il mieux que Phantom Boy qui a eu la mauvaise idée de sortir en ce même jour embouteillé, où les jeunes spectateurs préfèrent aller voir Hôtel Transylvanie 2.
Sources : Pure Médias
Galerie photos
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