Le 1er octobre 2021
Des images d’archives, complétées de quelques interviews, retracent la relativement courte période de tournées des Beatles. Le documentaire montre que la folie de la Beatlemania a fini par dépasser les Fab Four.
- Réalisateur : Ron Howard
- Genre : Documentaire, Musical
- Nationalité : Américain
- Distributeur : StudioCanal
- Durée : 1h46mn
- Date de sortie : 15 septembre 2016
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Résumé : De 1961, de leurs débuts au Cavern, club de jazz londonien jusqu’à leur dernier concert américain en 1966, le document retrace le phénomène Beatlemania.
Critique : Ce long métrage, s’il n’apporte rien d’inédit concernant la saga des Beatles, a le mérite, hormis quelques interviews récentes, de ne présenter que des images d’archives souvent en noir et blanc, parfois en couleurs. Certaines sont connues, mais d’autres ont été récupérées auprès de différentes télévisions, quand d’autres proviennent de collections privées appartenant à des fans.
Avançant chronologiquement, le récit montre avec quelle rapidité, le groupe a trouvé la célébrité au-delà de tout ce qui était connu jusque là. Les quatre musiciens, insouciants au début, vont peu à peu être prisonniers de leur trop grande popularité. Les concerts charmants dans les premiers temps deviennent un véritable enfer : les retours n’existant pas encore, personne n’entendait personne au milieu des hurlements de la foule. Les jeunes bien rangés et toujours souriants vont finir par chercher de plus en plus à éviter la presse, passant pour méprisants.
- Studio Canal
Une réplique de John Lennon lors d’un entretien ne passera pas inaperçue, c’est le moins que l’on puisse dire, quand il comparera la popularité des Fab Four à celle de Jésus. Des fans brûleront leurs disques en public et pousseront le chanteur à venir s’excuser devant les télévisions avec ses petits camarades.
Le dernier concert organisé à San Francisco les montre exfiltrés comme des voleurs, parqués dans un véhicule blindé, sans avoir même de quoi s’asseoir.
On les verra ensuite avec le producteur George Martin, peaufiner leur nouvel album, si sophistiqué qu’il ne se prêtera pas à la scène : avec Sergent Pepper’s Lonely Hearts Club Band}, c’en est fini des tournées.
Le film ne le dit pas, mais ce sera aussi le début des difficultés relationnelles entre les quatre complices qui semblaient si soudés jusque-là.
Le générique de fin les montre sur le toit des studios Abbey Road, interpréter quelques morceaux dans le froid devant des badauds figés dans la rue en contrebas et totalement ébahis. Ce fut la dernière apparition publique du quatuor, en 1969.
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