Critique

SÉRIE

The Naked Director - la critique de la série

Japan Culture Porn

Le 8 septembre 2019

Cette série sur la carrière de Toru Muranishi, pape du porno nippon, à la fois joyeuse, sordide et un « poil » déroutante, se regarde avec amusement et intérêt « sociologique ».

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  • thaumasnot 29 avril 2020
    The Naked Director - la critique de la série

    On dégote plus souvent les perles de Netflix en allant au-delà des frontières américaines et françaises où les cahiers des charges semblent restreindre le champ des possibles. Le déluré et inattendu "The Naked Director" est en ce sens typique et si la série décrit un Japon des années 80 pris dans le paradoxe d’une société aux règles strictes et l’envie de les transgresser, cette description me semble tout à fait valable dans le Japon d’aujourd’hui, et par extension dans les pays occidentaux actuels où la liberté sexuelle semble s’arrêter bien avant que ne commence celle de son prochain... Il me reste 2 épisodes à voir de cette première saison car je ne suis que rarement un adepte du binge watching mais je ne me suis pas ennuyé une seconde lors des six premiers. L’évolution du personnage principal remarquablement interprété par Takayuki Yamada est passionnante à suivre et on le sent porté par toutes ses ambitions, catalysées par autant de revers. D’autres personnages sont intéressants - bien qu’un peu caricaturaux comme le flic Takei, sorte de Bill Murray improbable, ou le producteur Ikezama qui a tout du magnat inflexible. Les scènes de tournage de films pornos sont bien ficelées, notamment celle où le réalisateur paye de sa personne pour la première fois avec une jeune japonaise en recherche d’émancipation, où cette autre où le personnage "Rugby" s’improvise acteur et part pour une chevauchée sexuelle en extérieur avec sa partenaire à bout de bras. Au final il n’y a pas de vraie trame à cette histoire, ça me donne plus l’impression de saynètes qui s’enchaînent et qui pourraient facilement être visionnées dans un ordre différent, c’est assez foutraque mais plaisant et rafraîchissant et on voit qu’il y a du budget dans les décors, la reconstitution minutieuse des années 80 et les tournages à Hawaï. Je regarderai la fin de la saison 1 avec plaisir, par contre je crains que le renouvellement des histoires sera compliqué pour une saison 2 mais avec les Japonais...

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