Critique

CINÉMA

J’adore Huckabees

Délires existentiels

Le 19 décembre 2006

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spip-bandeau
  • Dominique Brunel 13 avril 2005
    J’adore Huckabees

    Tout à fait d’accord (ça, c’est de l’avis !). Hier au MK2 Bibliothèque se tenait l’avant-première, en présence du réalisateur... détendu, ironique et désinvolte... mais les questions et l’interprétation quelque peu chaotique (quoique de très bonne volonté) ne nous ont pas vraiment permis de saisir toutes ses intentions ! Dommage. Quelques infos en vrac :

    Il voulait Deneuve pour le rôle, mais le 11 septembre a tout embrouillé... au final, il trouve Huppert meilleur parce que "she’s a bitch" (C’est une salope)

    L’amitié entre Albert et le personnage joué par Wahlberg (fantastique) est un reflet de son amitié avec Mark Wahlberg.

    Dustin Hoffman évoque un professeur qu’admirait beaucoup... un certain Thurmann, le père de la jolie jeune femme prénommée Uma...

    Petit retour sur la dernière phrase du film, qui s’affiche en fin de générique et qui vaut manifeste. A la manière d’un artiste conceptuel, Russell nous assène une question essentielle "how am I not myself", contrefaçon biaisée du "Qui suis-je ?" des artistes du début du XXe siècle et qui nous plonge dans une double interrogation : Puis-je me définir moi-même - Puis-je ne pas être ce que je suis... et de tout ceci, bien d’autres interrogations découlent.

    • Stéphanie Alves 30 avril 2005
      J’adore Huckabees

      Tout à fait d’accord avec Dominique Brunel (ce sera le film sur lequel tout le monde sera d’accord ;o)).
      Je suis donc d’accord avec Dominique Brunel quand il parle de la dernière phrase du film "howx I am my self" (littéralement : comment puis-je être moi même). Cette simple phrase après vision du film, déjanté, hillarant, très réussi, poursuit pendant de longue heure.
      Je n’&avais rien lu sur ce film et je ne m’attendais pas à ... ça... c’est très frustrant parce qu’on a envie de dire plein de choses d’un autre côté il vaut mieux laisser chacun découvrir le film à sa manière.

  • Patrick Renaud 8 mai 2005
    J’adore Huckabees

    Il y a des films comme ça dans lesquels on en rentre pas. J’adore Huckabees est délirant, outré, absurde. Les scènes décalées se multiplient et on se surprend à rire parfois même sans trop savoir pourquoi.
    Le problème c’est que la complexité de la forme (des scènes enchevêtrées, des acteurs hallucinés, un sujet quasiment impossible à cerner avant que le film soit bien avancé) masque mal un grand vide ou au mieux une banalité de propos d’autant plus grande lorsqu’on la compare au côté outré de la forme.

    Au final que reste-t-il de ce film ? Quelques bons moments de rire, de bons acteurs, puis de l’ennui, de l’agacement, un grand vide, et la déception d’être passé totalement à côté.

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