Critique

CINÉMA

Valse avec Bachir - Ari Folman - critique

Le 24 avril 2021

L’originalité du récit est de transformer un matériau documentaire et autobiographique en création graphique, particulièrement convaincante dans les séquences d’épisodes de guerre.

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© 2008 Le Pacte distribution. Tous droits réservés.
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  • esdez 28 juin 2008
    Valse avec Bachir - Ari Folman - critique

    Ce film à la beauté formelle exceptionnelle nous donne tout en ombres et en lumières le cheminement d’une mémoire qui humainement refuse l’horreur d’actes perpétrés mais non assumés. Cette recherche pénible pour l’auteur vaut par sa sincérité et le choix artistique proposé est réellement bluffant : Dessins en contrastes permanents rendus par des noirs profonds et des atmosphères angoissantes de tons couleur de flammes, animation approximative proposée donnant l’impression des hésitations de l’intellect, mais expressions des personnages fidèles et justes indiquant la volonté ferme de la mise à nu de la mémoire pour arriver à la vérité, ce film peut être considéré comme un chef d’oeuvre d’autant que sa fin est une signature de maître.

  • dana 13 juillet 2008
    Valse avec Bachir - Ari Folman - critique

    J’ai été profondément touché, par le sujet bien sûr, par la façon intelligente de le traiter : C’est du grand Art ! L’animation met comme un filtre, qui donne de la distance (aussi bien au réalisateur qu’aux spectateurs), permet de "montrer" les situations les plus dures sans voyeurisme ce qui lui confère un impact encore plus important.Les spectateurs n’ont commencé à se lever qu’à la fin du générique tant l’émotion et la rage étaient forts. Ce film a fait son entrée dans mon top 10

  • Norman06 29 avril 2009
    Valse avec Bachir - Ari Folman - critique

    L’originalité du récit est de transformer un matériau documentaire et autobiographique en création graphique, en dépassant la technique du « rotoscope » qui permet de repeindre un enregistrement vidéo. Le film culmine avec l’évocation des massacres de Palestiniens par les phalangistes chrétiens voulant venger Béchir Gemayel, dans les camps de Sabra et Chatila. Réussi mais parfois confus.

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