Critique

CINÉMA

X-Men : L’affrontement final - Brett Ratner - critique

Le 7 mai 2014

Ce récit de mutants pourra capter l’attention des fans de la franchise mais suscitera chez les autres spectateurs une indifférence totale face à ce produit sans âme.

  • babycarmelie 20 juillet 2006
    X-Men : L’affrontement final - Brett Ratner - critique

    staircase

    Ce film m’a époustoufflée. En effet, je pensais qu’il allait s’agir d’une banale suite d’une trilogie comme il y en a eu pas mal... Et ben non ! Ce film, bourré d’effets spéciaux est une vraie réussite ! On y retrouve les personnages auxquels on s’est attachés lors des 2 précédents opus. On en découvre un peu plus sur certains et on en découvre de nouveaux. C’est une très bonne réalisation avec un bon scénario et de bons dialogues. Le suspense, le spectacle et les rebondissements sont là pour vous faire vivre l’histoire des X-men, bons ou moins bons...

    A voir et à revoir !!!

    Bon film à tous !

  • gahell 18 août 2006
    X-Men : L’affrontement final - Brett Ratner - critique

    Déçu, mais de manière contrastée...

    Déçu parce que des personnages expédiés à la trape.
    Malicia à la fin : "Désolée". Désolée de quoi ? D’avoir servi à rien ?
    Storm & Wolwy : regardons notre prof préféré se faire déchiqueter la tronche sans bouger.
    Callisto : Pourquoi elle est obligée de mourir comme une débutante à la fin ?
    Et le must : Coucou je m’appelle Angel (aka "FlapFlap"), je dis une phrase au début et après je sers à rien.

    Déçu de par les nombreuses incohérences, la plus flagrante étant :
    coucou, on déplace notre joli pont c’est le jour, et quand on attaque c’est la nuit.

    Et puis bon.

    On a un super enfant mutant qui annule les mutations et on pense même pas à l’approcher de Phoenix.

    Notre professeur adoré se sacrifie avec des dernières paroles touchantes envers son ancienne jeune élève... "tu n’es paaaaas l’instruuument", mais non, ça sert à rien et la fille en prend jamais conscience par elle même, elle est tellement faible qu’on doit la tuer.

    On est des gentils mutants, mais on va s’abaisser à utiliser l’arme des méchants mutants pour se battre (les seringues démutantisantes).

    Coucou je suis Magneto et j’ai même pas de gilet pare-balles pour arrêter les seringues ("vise bien la tête" "ouais ouais" "yaaaaaaaa" > 4 seringues plantées dans la poitrine de Magneto, qui baisse le regard... Et là on s’attend à "muahaha j’avais ma cote de maille renforcée" et... non.)

    Mais ça reste quand même un bon divertissement, avec quelques scénes d’actions bien péchues.

  • O-nii-chan 1er mars 2007
    X-Men : L’affrontement final - Brett Ratner - critique

    Certainement une des pires adaptations de comic jamais réalisée.
    Bon, vous me direz c’est une adaptation donc c’est normal que le réalisateur prenne quelques libertés avec le scénario de base du comic ais bon de là à faire ce que Bret Ratner à fait, il y a un des années-lumières.
    Aucune cohérence avec le comic (bon les deux premiers étaient déjà assez peu fidèle au comic mais il avait le mérite d’au moins gardé un minimum l’esprit X-men) et des personnages plus fade les uns que les autres. On à le droit à un Wolverine pronant le travail de groupe et son appartenance au groupe X-men et jouant accessoirement le rôle de chef (alors que le véritable Wolverine est un independant acharné qui ne s’est jamais considéré comme un X-men et encore moins conduit en chef de groupe), un cyclops apparaissant cinq minutes et mourrant lamentablement (le pire est certainement le commentaire du réalisateur sur la mort de cyclops "ce personnage n’avait rien à apporter à l’histoire de Jean Grey/Phoenix" !! Non non, c’est juste quand même son mari mais bon pas grave), un Juggernauth complètement decevant ressemblant avec un costume en plastique, un Angel passant complètement inaperçu, Une Storm tuant un ennemi de sang froid alors qu’elle est une farouche pacifiste normalement, ....
    La liste est longue encore car les acteurs sont tous plus decevants les uns que les autres. Seul Patrick Stewart reste égal à lui même dans le rôle du Professeur X.
    Le réalisateur a préféré met en avant les vedettes d’Hollywood. Mauvaise équation car à la base, les X-mens sont un groupe et un groupe est toujours composé de plusieurs éléments et pas seulement de deux personnes.
    Enfin bon, un navet de plus dans la longue série des adapatations ratées. Heuresement que c’était le dernier parce que là, faire plus nul, ce n’était pas possible.

  • frczaza 21 octobre 2008
    X-Men : L’affrontement final - Brett Ratner - critique

    Un gachis monumental !!
    Les deux premiers épisodes étaient excellents et le troisième promettait d’être une apothéose orgasmique avec l’arrivée de Phénix .
    A l’arrivée le film est bidon, bancal et incohérent .
    Ils ont réussi à transformer de l’or en bouse .
    Que le rouge de la honte leurs monte aux fronts.

  • ropib 18 novembre 2011
    X-Men : L’affrontement final - Brett Ratner - critique

    Pour moi le meilleur de la trilogie. Les affrontements physiques montrent le côté sauvage de l’homme et inversement le côté inéluctable du processus historique. Ainsi la logique d’extermination d’un camp ou de l’autre se retrouve complètement vaine, ce qui n’est absolument pas le cas des deux premiers qui, malgré ce qu’on peut en dire, sont vraiment binaires (bim je cogne, hop je réfléchis, bim je cogne...) avec des camps hyper tranchés. Dans cet opus l’affrontement final est justement ce qui n’arrive pas : l’affrontement est évité et rien n’est terminé. A la fin on se rend même compte que le film prend place dans la réalité, que rien n’est définitif, qu’il faudra toujours négocier avec les autres. Il y a une négation de la possibilité d’une indépendance, ce qui va à l’encontre de la thèse habituelle (et débile) des films de super-héros (à noter que nous avons vécu une période, hélas trop courte, de films de ce genre, sans doute sous l’effet de The Incredibles, mais que, hélas, on retombe dans le bêta, sans doute la crise économique depuis 2008 expliquant ces réflexes dans l’imaginaire), pour la mise en exergue de l’autonomie par la gestion intelligente des interdépendances et l’idée d’une redéfinition de la morale non plus sur des dynamiques anciennes devenues des principes sans fondement, mais de manière utilitariste au regard d’un champs d’objectifs directs et indirects.
    C’est ce qui rend mal à l’aise dans ce film, car il explose en mille morceaux le fantasme de la puissance. Wolverine constituait l’image écornée de la virilité dans les 2 premiers opus, dans le 3è celle-ci n’a même plus de raison d’être. La scène où le Phoenix tue le professeur Xavier propose d’une part que l’omnipotence et la virilité ne sont pas liées à la masculinité, et montre en plus qu’elles sont totalement vaines. C’est le premier coup... le second coup porté au fantasme est bien entendu sur l’île d’Alcratraz, avec ce renoncement de l’indépendance, le renoncement d’une vision essentialiste de l’identité... Les personnages d’Angel, Malicia et du fauve ne servent qu’à montrer cette articulation qui permet la construction de l’identité, entre essence et construction sociale, entre respect de ce qu’on est devenu et dynamique de ce que l’on devient.
    L’ouverture finale, qui dit que l’évènement d’Alcatraz est la fin de l’idée qu’un jour on pourra résoudre les problèmes définitivement, la fin de la Fin de l’Histoire, est dérangeante, car elle nous place, spectateurs, dans un rôle d’acteur, dans la position de nous même dépasser les fantasmes du 20è siècle.
    Il n’y avait assurément rien de tout ça dans les 2 premiers Xmen.

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