La poupée qui fait non - le retour d’Annabelle

News : A nouveau confinée dans son cadre de verre, la poupée anxiogène se sent à l’étroit. Et logiquement s’échappe. L’a-t-on aidée ? Pourtant, un panneau avait enjoint de ne jamais ouvrir. Non, ce n’est pas un vieux sketch des Inconnus, mais les nouvelles aventures de la créature plastique. Cette fois-ci, elle s’en prend à Judy, la fille du couple Warren, nos célèbres enquêteurs paranormaux, dont c’est le grand retour sur l’écran. Ce nouvel long métrage, intitulé La Maison du mal (ça ne s’invente pas) permet à Gary Dauberman, scénariste des deux spin-off précédents, Annabelle et Annabelle la création du mal, de passer pour la première fois derrière la caméra. L’homme est un habitué du genre : on lui doit les canevas de quelques succès horrifiques comme Ca, en 2017 ou La nonne, en 2018. Warner Bros Pictures a dévoilé une longue bande-annonce qui donne le ton du film. On craint, une nouvelle fois, la médiocrité paresseuse du jump scare dont s’étaient allègrement contentés les deux opus précédents, tant les clichés s’alignent en un peu plus de deux minutes. L’enfant maléfique, l’enfant victime, l’enfant qui voit ce que les adultes ne voient pas, le prêtre habituel : bref, le tout-venant du film d’horreur s’apprête à converger vers le brouet, selon un cahier des charges bien établi. Rappelons que le premier épisode de la saga Annabelle avait rapporté 257 047 661 $ et le deuxième 306 515 884 $. De quoi motiver une suite.