Le 13 novembre 2013
- Voir le dossier : Démarrages Paris 14h
Le nouveau Ridley Scott prend la tête des nouveautés ce mercredi à Paris, sans pour autant faire d’éclat au vu de son casting quatre étoiles. Polanski est en embuscade...
Le nouveau Ridley Scott prend la tête des nouveautés ce mercredi à Paris, sans pour autant faire d’éclat au vu de son casting quatre étoiles. Polanski est en embuscade...
Sorti dans 22 salles de la capitale, le nouveau Ridley Scott Cartel est bien la nouveauté la plus vue de ce mercredi, mais le polar très noir doit se contenter de 1 865 trafiquants, soit une moyenne par écran assez décevante de 89. On attendait mieux au vu du casting incroyable réuni pour l’occasion. Serait-ce une confirmation du désintérêt du grand public pour ce long-métrage qui vient d’essuyer un sérieux revers aux Etats-Unis ? L’avenir le dira.
Très présent sur la capitale, le dernier Polanski s’est vu offrir 23 salles, soit une combinaison sans doute un brin optimiste au vu des premiers scores. Ils sont 1 216 masochistes à s’être précipités pour une moyenne peu affriolante de 53. Le bouche à oreille devrait se charger de compenser, de même que les chiffres de la soirée, forcément plus porteuse pour ce genre de spectacle.
La vraie contre-performance du jour revient à Luc Jacquet qui risque d’essuyer un bide retentissant avec son Il était une forêt qui a attiré 476 verts dans les 17 cinémas le programmant. Sa moyenne de 28 par site est carrément inquiétante. Bide également pour la rencontre au sommet des deux papys de la baston : Stallone et Schwarzy ont emprisonné 472 adeptes de nanar dans les 10 cellules à leur disposition (moyenne peu percutante de 47). La province et la banlieue viendront sans doute à la rescousse du duo, mais certainement pas le bouche à oreille.
Evasion
Sans doute attirés par un certain parfum de soufre, ils sont 129 libertins à être venus fréquenter Les rencontres d’après-minuit pourtant diffusé dans seulement 2 salles. La moyenne de 65 est plutôt encourageante pour une oeuvre qui risque de se retrouver cantonnée à un ghetto communautaire. Dans deux genres totalement différents, Battle of the year ne semble guère attirer les ados (119 danseurs dans 7 salles, moyenne de 17), tandis que les 3h40 du Dernier des injustes sert de repoussoir (87 témoins pour 5 salles, moyenne de 17). Hormis un certain intérêt pour Inside Out (55 grapheurs dans une unique salle), l’excellent documentaire sur JR, tous les autres films font de la figuration.
Source : Rentrak France
Galerie Photos
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