Le 3 octobre 2012
- Voir le dossier : Démarrages Paris 14h
Les deux films du jour s’appellent Kirikou et les hommes et les femmes et Taken 2, deux suites sans reproche à 14 h !
Les deux films du jour s’appellent Kirikou et les hommes et les femmes et Taken 2, deux suites sans reproche à 14 h !
Ce sont donc les premiers chiffres de ce mercredi, tant attendus vu que, fait assez rare, ce sont 4 grosses productions françaises qui partaient à l’assaut des salles ce mercredi : 2 suites, un remake d’un film américain (ça change !) et une tentative de lancement de franchise...
Les sequels s’adressent à des publics totalement différents : Kirikou 3 (pour faire bref !), sorti dans 20 salles, est un spectacle pour enfants inoffensifs qui fera l’essentiel de ses entrées en journée, et surtout ce week-end. Taken 2, produit par Besson pour EuropaCorp, est un thriller violent disponible dans 17 cinémas qui succède au succès mondial inattendu du premier volet (recettes globales de 226M$). A 14h, l’avantage va au petit Kirikou, pas si minuscule que cela avec ses 2.745 spectateurs. Cela permet à Michel Ocelot d’oublier l’échec impitoyable des Contes de la nuit qui, il y a un peu plus d’un an, s’abîmait à 800 spectateurs à 14h, sur la capitale. Score satisfaisant également pour Liam Neeson et Olivier Megaton : Taken 2 convoque en Turquie près de 2.345 amateurs de film d’action pur, soit une moyenne équivalente à celle de Kirikou de 138 spectateurs (137 pour le nain africain). On notera que Taken 2, déjà sorti en Corée du Sud a explosé les records pour un film français, réalisant trois fois plus que l’original sur sa sortie.
Les deux autres grosses nouveautés françaises, en revanche, déchantent : Do not Disturb, remake gay-friendly de Humpday par Yvan Attal pourrait être un gros four avec seulement 736 curieux dans une combinaison très large de 18 salles, dont tous les UGC (qui distribue au passage). Sa moyenne est faible (41). Pauline détective manque de soleil pour sa première séance. Cette comédie lumineuse avec Sandrine Kiberlain dérape à 616 spectateurs dans 13 salles (moyenne de 47). Pas jojo pour une oeuvre facétieuse qui se voulait comme le lancement d’une nouvelle saga policière dans l’hexagone. Pour autant, c’est en soirée qu’on estimera vraiment le potentiel de ces deux comédies.
Face au front français, on retrouve l’international peu glorieux qui avait pourtant fait un joli tour par Cannes en mai dernier. Tout d’abord les honneurs à l’Italie : Reality, 430 entrées, moyenne catastrophique de 31 tickets vendus par salle. Le nouveau Matteo Garrone (Gomorra) se situe en dessous des attentes de son distributeur. Vient ensuite le Mexique avec Después de Lucia : 224 latins sur 9 sites (moyenne de 25). Pas terrible pour ce film loué par les critiques. Ces deux productions de qualité devront se construire sur le bouche à oreille. Cela reste très probable.
On est un peu consterné par le cinéma américain indépendant. Les réalisateurs de Little Miss Sunshine n’arrivent pas à séduire à nouveau avec Elle s’appelle Ruby qui occupe pourtant 8 salles : avec 284 spectateurs, la moyenne est forcément médiocre (36). Damsels in distress ne fait pas mieux : 81 spectateurs dans 5 salles, on se retrouve ici sous la barre des 20 spectateurs par cinéma.
Sources : Rentrak / Ciné-Chiffres
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