Le 17 septembre 2015
- Plus d'informations : La programmation sur le site du Forum des images
Après un démarrage en beauté avec le thriller résolument transgenre Man on High Heels, le cycle Séoul Hypnotique se poursuit en mettant à l’honneur les autres longs-métrages de son réalisateur, Jang Jin.
Après un démarrage en beauté avec le thriller résolument transgenre Man on High Heels, le cycle Séoul Hypnotique se poursuit en mettant à l’honneur les autres longs-métrages de son réalisateur, Jang Jin.
Le cycle Séoul Hypnotique s’est ouvert mardi soir avec la projection en avant-première de l’un des derniers films de Jang Jin, Man on High Heels, un thriller aux scènes d’actions d’une maîtrise remarquable, auxquelles se mêle un humour décalé particulièrement efficace. S’éloignant des sentiers battus, le réalisateur a construit son film de manière à y intégrer un drame intime vécu par son personnage principal, Yoon Ji-wook (interprété par l’impressionnant Cha Seung-won), policier intraitable faisant la terreur des criminels. Jang Jin jongle adroitement avec les genres tout en maintenant un équilibre qui rend sa mise en scène aussi stimulante qu’originale.Guns and Talks de Jang Jin
Avant de découvrir Man on High Heels en salles l’été prochain, le Forum des images donne la possibilité de voir les précédentes réalisations du cinéaste, en sa présence. Déjà subversif lors de sa sortie en 1995, A Hot Roof, projeté ce jeudi 17 septembre à 19h et le samedi 3 octobre à 14h30, représente l’un des films phares de la nouvelle vague coréenne des années 1990. Dans une veine comique qui n’empêche pas une analyse pertinente, Good Morning President, projeté le jeudi 17 septembre à 21h15 et le jeudi 24 septembre à 16h30, s’attaque quant à lui aux rapports entre vie privée et engagement politique. Enfin, pour ceux qui auraient raté Guns and Talks ce mercredi soir, une prochaine séance est prévue le samedi 19 septembre à 14h30.
A noter également : ce vendredi à 18h30 se tiendra en entrée libre un cours de cinéma, « Séoul-cinéma, ville-mutante » donné par Charles Tesson (enseignant à l’Université Paris III). Il s’agira de comprendre comment, malgré les mutations de la ville au cours des décennies, les cinéastes coréens se sont attachés à donner un rôle privilégié et à part entière à la ville dans leurs longs-métrages. Un défi fascinant et à chaque fois renouvelé, comme nous le prouve le cycle Séoul Hypnotique.
Galerie photos
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