Critique

CINÉMA

L’ivresse du pouvoir - Claude Chabrol - critique

À la Santé !

Le 6 août 2022

Chabrol tire sur tout ce qui bouge et s’amuse beaucoup. Le spectateur un peu moins.

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© Pan Européenne Edition
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  • esdez 26 février 2006
    L’ivresse du pouvoir - Claude Chabrol - critique

    Monsieur Claude Chabrol est un cinéaste qui n’hésite pas à chatouiller la classe à laquelle il appartient voir même à la gratouiller assez sévèrement avec une délectation certaine.Pour ce film ou la classe visée est toute autre,la verve habituelle s’est un peu cognée aux portes de son sujet. Il en ressort un film agréable mais qui est en fait vide car trop proche de l’affaire que tout le monde connait. Sans en démonter les mécanismes et donc sans vraiment aborder le sujet et l’on se dit que nos cinéastes ont un problème avec les films " politiques" au contraire de certains indépendants américains qui, lorsqu’ils chargent la barque , ils l’a chargent vraiment.
    Pour Huppert, Berléand et Chabrol, à voir. Seul bémol, Bruel qui est en dehors du coup et qui devrait s’abstenir de jouer pour Chabrol, sa direction d’acteur ne lui convenant absolument pas.

  • cgaillardot 28 février 2006
    L’ivresse du pouvoir - Claude Chabrol - critique

    Ce film est fort bien interprété par Isabelle Huppert. Si l’histoire est connue et courue d’avance, ce film à le mérite de ne pas être mièvre mais bel et bien engagé sans être sans pitié à l’égard du juge. Un film grinçant qui permet de se rendre compte que le monde politique et judiciaire est sans pitié...!!! L’acidité de Chabrol est très fine : dans le nom de la société FMG (pour Elf), le nom du juge (Charmant pour Joly) sans parler de la troublante ressemblance physique de nombreux personnages. Un film à voir.

  • lasset 9 mars 2006
    L’ivresse du pouvoir - Claude Chabrol - critique

    Si vous espérez le dénouement de l’intrigue vous serez déçus car ça n’avance pas, ça frole même les longueurs. Par contre, les acteurs sont globalement très bons et attachants, le monde des affaires et la politique est largement égratigné. Tout cela est un peu trop classique mais c’est un film à voir avant tout pour la qualité des acteurs.

  • gitrsanzy 13 mars 2006
    L’ivresse du pouvoir - Claude Chabrol - critique

    J’attendais beaucoup de ce film mais je suis ressorti un peu déçu.
    L’intrigue se déroule d’une manière monotone et nous laisse toujours en attente de rebondissements.
    Les acteurs étaient très inégaux.
    François Berléand tire très bien son épingle du jeu.
    J’ai eu du mal par contre à vraiment accrocher aux personnages de Isabelle HUPPERT ou Patrick BRUEL.
    J’ai touvé que la musique était particulièrement énervante et ne soutenait pas les différentes scènes.
    J’ai eu l’impression de voir un ancien Chabrol.

  • Gil 14 mars 2006
    L’ivresse du pouvoir - Claude Chabrol - critique

    Chabrol n’est donc plus tout à fait chabrol... mais encore un petit peu !
    bcp d’inégalités ds ce film avec des choses ratées kom la musique ou les scènes d’action (pardon, LA scène !) mais surtout l’impression qu’il y a un petit manque d’ambition et de maîtrise sur le sujet même (n’est pas Costa Gavras qui veut !)
    Pourtant, on se prend à suivre agréablement ce film, surtout les délicieux affrontements Huppert avec ses inculpés, Berléand en tête ; car effectivement les acteurs sont assez bons pr faire oublier les lacunes du film. il faut aussi signaler la perf de Renucci qui a le rôle le plus mal écrit du scénario et qui parvient presque à le faire oublier !
    Bref, pas l’un des meilleurs chabrol mais pas mauvais non plus...

  • Norman06 22 avril 2009
    L’ivresse du pouvoir - Claude Chabrol - critique

    Un bon Chabrol, envoûtant du générique de début au final. L’affaire Elf Aquitaine n’est qu’un prétexte à une savoureuse peinture de mœurs comme seul le maître sait les concocter. Cette satire au vitriol des magouilles politico-financières bénéficie d’une interprétation de qualité : autour d’Isabelle Huppert, passée du statut d’accusée (Violette Nozière, 1978 ; Une affaire de femmes, 1988) à celui de juge, une flopée de seconds rôles nous éblouit.

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