La seconde vérité - Christian-Jaque - critique

Critique : Les producteurs du film ont utilisé le succès des "Angélique" pour recréer dans le monde contemporain le couple amoureux Michèle Mercier/Robert Hossein. C’est la principale curiosité de ce polar poussif et doté d’un scénario particulièrement alambiqué et pour le moins invraisemblable.
Nathalie, travaille comme DJ dans une boîte branchée, enfin branchée comme se l’imaginaient les scénaristes, le réalisateur Christian-Jaque et Paul Andréota, un peu dépassés sur l’idée de la jeunesse. Michèle Mercier, perruque blonde courte peroxydée qui ne l’arrange pas, accessoirement étudiante en médecine, va tomber sous le charme du rigide et austère avocat, mais populaire par ses succès au tribunal.
Dans une série de flash-back, qui sert surtout à embobiner le spectateur, la vérité va finir par éclater entre petit ami jaloux, collaborateur envieux, épouse distante et secrétaire dévouée à l’extrême. Tout cela n’est pas forcément désagréable, mais tout de même un peu tiré par les cheveux.

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Le duo Michèle Mercier/Robert Hossein, qui partagea, de 1964 à 1968, l’affiche de quatre des cinq Angélique de Bernard Borderie (l’acteur ne fait qu’une apparition dans l’opus 2 Merveilleuse Angélique) se croise aussi dans Le tonnerre de Dieu (Denys de La Patellière, 1965) avec Jean Gabin ; et se retrouve même dans un western (!) signé par Robert Hossein lui-même : Une corde, un colt... (1969).

Jean-Claude Rolland, qui interprète le petit ami impulsif, acteur à la carrière prometteuse : il était le coéquipier de Lino Ventura dans Les grandes gueules de Robert Enrico (1965), mit fin à ses jours en 1967 à tout juste trente-cinq ans.