Le 22 mars 2010
Alice garde la tête, menacée par un enfant pleurnicheur. Décidément, le nouveau Tim Burton ne sera pas le nouvel Avatar.
Alice garde la tête du box-office, menacée par un enfant pleurnicheur.
En troisième semaine, Alice au pays des merveilles conserve brillamment la tête, mais ne sera pas le nouvel Avatar. Avec 45% de recettes en moins, le blockbuster en 3D chute à 34M cette semaine et devra affronter la concurrence dans le domaine du relief par Dragons et Le choc des Titans. Les 736M$ d’Avatar sont intouchables ! Alice devrait toute fois dépasser les 400 bâtons.
Les sorties de la semaine célèbrent deux hits, un inattendu, Diary of a wimpy kid, adaptation d’un roman en images culte, l’autre très attendu, Chasseurs de primes avec le couple glam du moment, Jennifer Aniston et Gerard Butler. Les deux sont à 21M$, avec quelques billets de plus pour la comédie produite par la Fox, sur le blockbuster d’aventure distribué par Sony.
Le bide de la semaine revient au film de science-fiction Repo Men, qu’on pourrait surtitrer "Dead men". Ce budget modéré de 30M$ avec Jude Law paie les frais d’une promo assez minable (regardez donc les affiches !) et essuie les plâtres à la 4e position avec 6M$ en 4 jours. Très mauvais.
Autre gros échec, Green zone qui devrait mettre un terme aux projets des studios sur le Moyen Orient. Chutant de 58%, le Matt Damon s’écroule avec 24M$ en 10 jours (-58%). Cela sent la perte de 60M$ pour Universal ! Sorti le même jour, Trop belle s’en sort mieux avec une chute modeste de 38%. La comédie adolescente engrange 20M$ en 15 jours et devient une bonne affaire. De son côté, le mélo new-yorkais Remember me, avec Robert Pattinson, n’est plus qu’un souvenir au B.O. local avec 14M$ en 10 jours, soit une baisse conséquente de 59% de ses recettes.
Parmi les continuations, on soulignera la bonne tenue des deux productions françaises du moment. Ghost Writer dépasse les 6.8M$ grâce à un gain de ses entrées de 71%. Cet énorme budget (à notre échette)avait bien besoin d’un succès américain pour rentabiliser les 45M$ de mise initiale, non-remboursable sur le seul marché français.
Enfin de manière plus discrète, mais non sans éclat, Un prophète dépasse le million symbolique grâce à une perte très faible de ses entrées. Grâce à ses 206.000$ pour son 4e week-end, le film de Jacques Audiard s’assure un très beau score sur la durée.
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