Le 3 janvier 2010
Tout est dans le titre et les chiffres...
Tout est dans le titre et les chiffres...
Sans aucune nouveauté cette semaine, les continuations prospèrent dans l’euphorie cette semaine, alors que les records tombent les uns après les autres pour Avatar. Définitivement roi du monde, en tout cas des cinémas du globe, James Cameron voit son Avatar de Pocahontas dévorer 68M$ pour son 3e week-end. Un score d’exception (et record loin devant le 3e week-end de Spiderman, 45M, et The Dark Knight, 42M$) pour une perte très légère de 9% de ses entrées. 352M$ au total... Tout reste possible pour ce bulldozer que rien ne semble pouvoir arrêter. Le film est désormais la 15e plus grosse recette locale de tous les temps et devrait sans mal se glisser dans le top ten pour son 4e tour. Désormais sa seule ambition : les 500 !
Accusant une chute de 38%, Sherlock Holmes de Guy Ritchie sévit encore à des hauteurs très favorables et empoche ainsi 38M$ de plus pour avoisiner les 140 bâtons. Un score déjà atteint par les stupides Chipmunks, qui sont 3e, mais avec 157M$ de cacahuètes dans leurs petites poches.
Le reste du classement de la semaine est impressionnant de vitalité, la plupart des "vieilleries" voyant leurs recettes croître. The Blind side gagne ainsi 10% et dépasse les 200M, Up in the air de Mr Juno s’approche des 50M, La princesse et la grenouille limite la casse et convole finalement vers les 100M grâce à un bond de 11% (mais le Disney doit se préparer à une chute fatale la semaine prochaine), Invictus dépasse les 30M$ (+2%), Twilight 2 rebondit de 3 points et devrait dépasser les 290M. Même 2012 (un échec aux USA proportionnellement à son budget et à son carton mondial), Did you hear about the Morgans ou encore The road rebondissent malgré des recettes décevantes au final. Dans ce contexte ecstatique, les -22% de Nine laissent perplexe. Le filet de stars glamour de la nouvelle comédie musicale de Rob Marshall ressemble davantage à une brochette de dindes (turkey, la dinde étant aussi utilisé pour navet en anglais) avec un total désolant de 14M$ en 3 semaines alors que le film en a coûté 80 ! Les frères Weinstein qui ont désespérément besoin d’un succès pour ne pas risquer de voir leur boîte couler définitivement comptent sur la longévité et l’apport des éventuelles statuettes, mais rien n’est moins certain !
Enfin, en bas de classement, Coco avant Chanel vient de lancer un cocorico de joie en dépassant le score symbolique des 6M$. Formidable pour une production française, de surcroît reçue frileusement dans son pays d’origine.
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